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Que nous disent les asthmatiques sur leurs exacerbations sévères ? Retour d’expérience d’ASTRO-LAB - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.628 
E. Van Ganse 1, , L. Laforest 2, N. Texier 3, A. Dima 4
1 Service de pneumologie, hôpital de La Croix-Rousse, hospices civils de Lyon, PharMacOépidémiologie de Lyon, université Claude-Bernard Lyon 1, UMR 5558, Lyon, France 
2 PharMacOépidémiologie de Lyon, UMR 5558, Lyon, France 
3 Kappa Santé, Paris, France 
4 Amsterdam School of Communication Research, université D’Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les exacerbations sévères (EXA-S) des asthmatiques persistants demeurent peu décrites en pratique courante. Le projet européen (FP7) ASTRO-LAB qui vise à apporter de nouvelles connaissances sur la sécurité des traitements dans l’asthme, repose sur un suivi prospectif des patients de 12 à 24 mois, avec des EXA-S rapportées directement par les patients. L’objectif était de quantifier et décrire les caractéristiques de ces EXA-S sur un suivi de 12 mois.

Méthodes

La cohorte comprenait des patients (6–40ans), avec6 mois sur 12 de traitements de fond prescrits. Les EXA-S étaient détectées via des appels téléphoniques tous les 4 mois et des SMS mensuels. Les analyses ont été conduites chez les patients qui avaient un suivi complet de 12 mois en août 2015. Les résultats ont été stratifiés par sexe et groupes d’âge : enfants (6–11ans), adolescents (12–17ans) et adultes (18 et +).

Résultats

Sur 438 patients identifiés (âge moyen : 21,6ans, 44,8 % de femmes), 32,4 % ont rapporté sur 12 mois au moins une EXA-S (1,7 en moyenne chez ces patients). Environ 76,5 % des EXA-S reportées incluaient la prise de corticoïdes oraux, 57,2 %, un contact médical (hors hôpital) non programmé, et 8,6 % une hospitalisation ou un passage aux urgences. Plus du tiers des EXA-S étaient survenues l’hiver. Les enfants rapportaient plus d’EXA-S que les adolescents et les adultes (42,7 % vs 21,9 % et 31,3 %, p=0,006), alors qu’il n’y avait pas de différence significative entre sexes (p=0,19). Les facteurs déclenchants les plus souvent rapportés étaient : les infections (40,0 %), les conditions climatiques (29,3 %), les pollens (20,7 %), l’environnement intérieur (13,2 %) et la pollution atmosphérique (12,9 %).

Conclusion

Les EXA-S sont fréquentes et des différences apparaissent entre classes d’âge, avec une fréquence plus élevée chez les enfants. Ces différences doivent être mieux comprises. Un des axes du projet ASTRO-LAB est d’explorer l’adhésion aux traitements de fond au sein de la cohorte.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A27 - janvier 2016 Regresar al número
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