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Scanner thoracique précoce après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.671 
M.A. Cornetto 1, , S. Chevret 2, S. Abbes 3, C. De Margerie Mellon 4, C. Hussenet 1, F. Sicre De Fontbrune 5, A. Tazi 1, P. Ribaud 5, A. Bergeron 1
1 AP–HP, hôpital Saint-Louis, pneumologie, Paris, France 
2 AP–HP, hôpital Saint-Louis, service de biostatistique et information médicale, Paris, France 
3 CHU de Nantes, pneumologie, Nantes, France 
4 AP–HP, hôpital Saint-Louis, radiologie, Paris, France 
5 AP–HP, hôpital Saint-Louis, hématologie-greffe, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La prescription de scanners thoraciques à la phase précoce d’une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est en augmentation alors que son apport est mal évalué.

Méthodes

Étude rétrospective monocentrique incluant les patients ayant eu une allogreffe de CSH entre le 01/01/2009 et le 01/01/2011 et ayant eu un scanner thoracique dans les 30jours suivant leur allogreffe. Nos objectifs étaient de comparer la population des patients ayant bénéficié d’un scanner précoce à celle n’en ayant pas eu, de décrire les caractéristiques scanographiques observées et d’évaluer l’impact du scanner sur la prise en charge thérapeutique.

Résultats

Parmi les 250 allogreffes réalisées, 68 patients ont eu un scanner thoracique précoce. Le délai médian de réalisation était de 8,5jours post-greffe. Les patients ayant eu un scanner thoracique étaient plus graves et plus immunodéprimés que ceux n’en ayant pas eu sur cette période. Au moment du scanner, 60 (88 %) des patients recevaient des antibiotiques à large spectre et 44 (65 %) recevaient un traitement antifongique. Les scanners thoraciques étaient anormaux dans ¾ des cas. Les principales anomalies scanographiques étaient des troubles de ventilation des bases (65,3 %), un épanchement pleural (40,4 %), des épaississements des septa (34,6 %) et des opacités en verre dépoli (32,7 %). Une modification thérapeutique a été constatée dans la moitié des cas dans les 24heures suivant le scanner. La présence d’un scanner normal était associée à l’introduction d’une corticothérapie. Les antibiotiques n’ont été modifiés que chez 6 % des patients avec un élargissement du spectre pour un seul patient. Le traitement antifongique était modifié chez 11 patients (introduction [n=8] ; changement [n=3]).

Conclusion

Le scanner thoracique réalisé à la phase précoce de l’allogreffe de CSH concerne une population particulière de receveurs d’allogreffe et semble apporter des éléments permettant de guider le traitement du patient.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A44 - janvier 2016 Regresar al número
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