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Diagnostic échographique du pneumothorax - 28/10/16

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.05.014 
É. Maury , C. Pichereau, S. Bourcier, A. Galbois, G. Lejour, J.-L. Baudel, H. Ait-Oufella, B. Guidet
 Service de réanimation médicale, université Pierre-et-Marie-Curie, hôpital Saint-Antoine, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le poumon a longtemps était considéré comme inaccessible aux ultrasons. Cependant, des travaux cliniques récents montrent que cet organe peut être exploré par l’échographie. L’échographie pleuropulmonaire apparaît même dans certaines indications supérieures à la radiographie thoracique. Cette exploration ne nécessite pas d’équipement spécifique. La recherche d’un pneumothorax au moyen de l’échographie est possible en utilisant une combinaison de signes qualitatifs simples : existence d’un glissement pleural, présence de lignes B, existence d’un point poumon. Le glissement pleural correspond à l’artefact produit par le glissement des deux feuillets pleuraux l’un contre l’autre. Les lignes B traduisent l’existence d’un syndrome interstitiel. La présence du glissement pleural et/ou l’existence de lignes B ont une valeur prédictive négative de 100 % et éliminent formellement un pneumothorax à l’endroit où est appliquée la sonde. La présence d’un point poumon est pathognomonique du pneumothorax mais sa sensibilité n’est que de 60 %. L’échographie est donc un moyen simple permettant d’exclure rapidement un pneumothorax (présence du glissement pleural ou de lignes B) et d’affirmer à l’inverse un pneumothorax quand un point poumon est observé. La question qui reste posée est de savoir si l’échographie pourrait totalement se substituer à la radiographie thoracique dans la prise en charge de cette pathologie.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

For a long time the lung has been regarded as inaccessible to ultrasound. However, recent clinical studies have shown that this organ can be examined by this technique, which appears, in some situations, to be superior to thoracic radiography. The examination does not require special equipment and is possible using a combination of simple qualitative signs: lung sliding, the presence of B lines and the demonstration of the lung point. The lung sliding corresponds to the artefact produced by the movement of the two pleural layers, one against the other. The B lines indicate the presence of an interstitial syndrome. The presence of lung sliding and/or B lines has a negative predictive value of 100% and formally excludes a pneumothorax in the area where the probe has been applied. The presence of the lung point is pathognomonic of pneumothorax but the sensitivity is no more than 60%. Ultrasound is therefore a rapid and simple means of excluding a pneumothorax (lung sliding or B lines) and of confirming a pneumothorax when the lung point is visible. The question that remains is whether ultrasound can totally replace radiography in the management of this disorder.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Échographie thoracique, Ultrasons, Pneumothorax

Keywords : Thoracic echography, Ultrasound, Pneumothorax


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Vol 33 - N° 8

P. 682-691 - octobre 2016 Regresar al número
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