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Place des corticostéroïdes inhalés dans la BPCO - 03/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.11.009 
T. Chinet a, , J. Dumoulin a, I. Honore b, J.-M. Braun c, L.-J. Couderc d, M. Febvre e, G. Mangiapan f, C. Maurer g, P. Serrier b, F. Soyez h, P. Terrioux i, G. Jebrak j
a Service de pneumologie et oncologie thoracique, hôpital Ambroise-Paré, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, université de Versailles SQY, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt, France 
b Service de pneumologie, hôpital Cochin, 75679 Paris cedex 14, France 
c Service de pneumologie, hôpital Cochin, hôpitaux universitaires Paris-Centre, site Val-de-Grâce, 75005 Paris, France 
d Service de pneumologie et UPRES EA 220 92150, hôpital Foch, Suresnes, France 
e Service de pneumologie, hôpital Tenon, 75020 Paris, France 
f Service de pneumologie, CHIC de Créteil, 94000 Créteil, France 
g Service de pneumologie, centre hospitalier Le Raincy-Montfermeil, 93370 Montfermeil, France 
h Hôpital privé d’Antony, 92160 Antony, France 
i Service de médecine interne, centre hospitalier de Coulommiers, 77120 Coulommiers, France 
j Service de pneumologie B et de transplantations pulmonaires, hôpital Bichat–Claude-Bernard, 75877 Paris cedex 18, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les études cliniques ont montré que les corticostéroïdes inhalés ont un effet bénéfique sur la fréquence des exacerbations et sur la qualité de vie des malades atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cependant, ces médicaments n’ont pas ou peu d’effet sur le déclin de la fonction respiratoire et sur la mortalité.

État de l’art

Les corticostéroïdes inhalés sont indiqués uniquement chez une minorité de patients atteints de BPCO : ceux ayant une maladie sévère et des exacerbations répétées ainsi que probablement ceux ayant une forme frontière « asthme et BPCO ». Les enquêtes médicoéconomiques montrent que ces médicaments sont prescrits de manière inappropriée chez un grand nombre de patients atteints de BPCO. La prescription abusive de corticostéroïdes inhalés expose ces patients à des effets indésirables potentiellement graves tels que pneumonies, ostéoporose et candidose oropharyngée. De plus, elle représente des dépenses de santé inutiles considérables.

Conclusion

Il importe d’améliorer les connaissances des médecins généralistes et des pneumologues à propos des bénéfices prouvés cliniquement, des effets secondaires et du coût des corticostéroïdes inhalés.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Introduction

Clinical trials have provided some evidence of a favorable effect of inhaled corticosteroids on the frequency of exacerbations and on the quality of life of patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD). In contrast, ICS have little or no impact on lung function decline and on mortality.

State of the art

Inhaled corticosteroids are recommended only in a minority of COPD patients, those with severe disease and repeated exacerbations and probably those with the COPD and asthma overlap syndrome. However, surveys indicate that these drugs are inappropriately prescribed in a large population of patients with COPD. Overtreatment with inhaled corticosteroids exposes these patients to an increased risk of potentially severe side-effects such as pneumonia, osteoporosis, and oropharyngeal candidiasis. Moreover, it represents a major waste of health-care spending.

Conclusion

Primary care physicians as well as pulmonologists should be better aware of the benefits as well as the side-effects and costs of inhaled corticosteroids.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : BPCO, Corticostéroïdes inhalés, Iatrogénie

Keywords : COPD, Inhaled corticosteroids, Adverse effects


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Vol 33 - N° 10

P. 877-891 - décembre 2016 Regresar al número
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