Les cancers bronchiques non à petites cellules de stade IV Hors addiction oncogénique : 1^re ligne et maintenance - 03/01/17

La majorité des Cancers Bronchiques Non à Petites Cellules sont diagnostiqués à un stade métastatique et ne peuvent bénéficier que d’une chimiothérapie, les altérations oncogéniques traitables en première ligne par des thérapeutiques ciblées, ne sont présentes que dans moins de 20 % de ces cancers non épidermoïdes. Si les progrès sont moindres que pour les thérapeutiques ciblées, la stratégie de chimiothérapie a bénéficié de plusieurs avancées au bénéfice des patients. La mise à disposition du pémétrexed et du bévacizumab, pour les CBNPC non épidermoïdes a permis la de la mise en place de la stratégie de maintenance qui a démontré son efficacité en termes de survie sans progression et de survie globale. Cette stratégie a permis aussi la réduction du nombre des cycles de chimiothérapie d’induction, permettant ainsi une moindre toxicité. Dans les CBNPC non épidermoïdes, les stratégies de « maintenance continuation » par monothérapie, par doublet pémétrexed et bévacizumab ou switch maintenance, seront définies au début de la prise en charge et affinées suivant les toxicités et la réponse aux quatre premiers cycles de chimiothérapie. Dans les CBNPC épidermoïdes, la stratégie de stop-and-go est préconisée.

The majority of Non Small Cell Lung Cancer (NSCLC) are diagnosed at a metastatic stage and may only be treated by chemotherapy. Treatable oncogenic alterations in first line with targeted therapies, are only present in less than 20 % of these patients. Pémétrexed and Bevacizumab (due to a good toxicity profile) for non-squamous NSCLC allow the strategy of maintenance that has proven efficacy in terms of progression-free survival and overall survival. This strategy has also helped to reduce the number of induction cycles of chemotherapy, allowing less toxicity. In non squamous NSCLC, continuation maintenance by monotherapy or doublet pémétrexed and bevacizumab or switch maintenance, will be defined at the beginning and redefined according to residual toxicities and response after the first four cycles of chemotherapy. In squamous NSCLC, the stop-and-go strategy is recommended.