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Facteurs prédictifs de connectivites dans les pneumopathies interstitielles diffuses - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.293 
S. Aouadi , C. Hadj Sassi, H. Gharssali, S. Majdoub Fehri, S. Mâalej, L. Douik El Gharbi
 Service de pneumo-allergologie D, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) représentent un groupe hétérogène de pathologies caractérisées par une infiltration prédominante mais non exclusive de l’interstitium pulmonaire par des éléments inflammatoires et/ou fibreux. Le traitement, la réponse au traitement et le pronostic de la PID semblent être différents selon qu’il s’agit d’une PID idiopathique (PIDI) ou d’une PID associée à une connectivite (PIDC). De ce fait, il important de rechercher une connectivite devant toute PID d’allure idiopathique.

Méthodes

Nous avons analysé rétrospectivement 68 patients ayant une PID hospitalisés entre 2010 et 2015. Vingt et un patients (20 femmes, 1 homme) avec une PIDC ont été comparés à 47 patients (30 femmes, 17 hommes) ayant une PID I.

Résultats

Les principales connectivites retrouvées étaient la polyarthrite rhumatoïde (n=9), la poly/dermatomyosite (n=4), le syndrome de Gougerot-Sjögren (n=4), le lupus érythémateux systémique (n=2) et la sclérodermie systémique (n=1). La fibrose pulmonaire idiopathique (n=38) était la PIDI la plus fréquente suivie par la pneumopathie interstitielle non spécifique (n=5) et la pneumonie organisée cryptogénique (n=4). Les facteurs cliniques associés aux connectivites étaient : l’âge jeune (54 vs de 65 ans, p=0,04), le sexe féminin (p=0,006), la dyspnée d’effort (87 % vs 57 % p=0,03) et l’absence des râles crépitants (47 % vs 74 %, p=0,014). La perturbation du bilan immunologique (présence d’auto-anticorps) était associée aux PIDC (52 % vs 9 % p<0,001). À la tomodensitométrie de haute résolution, les images en rayon de miel étaient plus fréquentes chez les patients atteints de PID idiopathique (51 % vs 14 %, p=0,007). Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes dans l’étude cytologique du liquide de lavage broncho-alvéolaire.

Conclusion

Chez les patients avec PID, le jeune âge, le sexe féminin, la dyspnée d’effort et l’absence de râles crépitants et d’images en rayons de miel semblent être des facteurs prédictifs de connectivite.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A125-A126 - janvier 2017 Regresar al número
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