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Impact à court terme de la chirurgie bariatrique sur les troubles ventilatoires nocturnes du sujet obèse. Étude prospective observationnelle : 1 an de suivi - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.330 
F. Laborde 1, , M. Dupuis 1, S. Pontier-Marchandise 1, P. Debove 2, W. Heurtaux 2, A. Didier 1
1 Service de pneumologie-allergologie, hôpital Larrey, université de Toulouse III (Paul-Sabatier), CHU de Toulouse, Toulouse, France 
2 Service de pneumologie-allergologie, clinique des Cèdres, Cornebarrieu, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le patient obèse est sujet à de nombreuses comorbidités, notamment respiratoires. La contrainte mécanique qu’impose le surpoids diminue la compliance thoracique et entraîne une diminution des débits ventilatoires. L’amaigrissement permet une amélioration de cette contrainte à long terme. Notre étude a pour but d’évaluer de façon précoce l’impact de la chirurgie bariatrique sur les débits ventilatoires.

Méthodes

Trente-sept patients en bilan préopératoire d’une chirurgie bariatrique par bypass gastrique ont été inclus au sein du centre intégré de l’obésité de la région Midi-Pyrénées. Les patients bénéficient d’une pléthysmographie corporelle en préopératoire puis tous les 3 mois après chirurgie pendant un an.

Résultats

La chirurgie permet un amaigrissement notable avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen passant de 43,7±8,1kg/m2 avant chirurgie à 29,3±7,3kg/m2 un an après la chirurgie. On observe une amélioration significative des volumes et des débits ventilatoires dès 3 mois après la chirurgie. Ainsi, la capacité vitale (CV) passe de 87,3±14 % de la théorique avant la chirurgie à 106,3±14,3 % (p<0,001) dès 3 mois postopératoire, puis 111,1±8,9 % (p<0,001) à 12 mois. Le volume expiratoire maximal seconde (VEMS) passe de 91,4±13 % avant la chirurgie à 109±15,4 % (p<0,001) dès 3 mois postopératoire, puis 109,4±12,7 % (p<0,001) à 12 mois. On ne retrouve pas de retentissement sur la capacité pulmonaire totale avec une moyenne à 107,6±47,1 % en préopératoire ne s’améliorant pas en postopératoire. Le volume de réserve expiratoire (VRE) s’améliore dès 3 mois postopératoire, passant de 58,6±42,2 % à 90,8±43 % (p<0,004). Les résistances des voies aériennes s’améliorent dès 3 mois postopératoire passant de 155,6±71,7kPa/L/s à 110±43,2kPa/L/s (p=0,016). La PaCO2 s’améliore dès 3 mois postopératoire, passant de 42,2±4,6mmHg à 38,9±3,9mmHg (p<0,01), mais cette différence significative disparaît à 6 mois postopératoire. Trente-six patients sont essoufflés en préopératoire, avec une dyspnée de grade I (6 patients) à II (31 patients) de la NYHA. La dyspnée s’améliore dès 3 mois postopératoires avec seulement 6 patients restant dyspnéiques grade I (4 patients) à II (2 patients) de la NYHA.

Conclusion

On observe une amélioration précoce des débits et volumes respiratoires en postopératoire d’une chirurgie bariatrique, permettant une amélioration de la dyspnée des patients.

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Esquema


© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A140 - janvier 2017 Regresar al número
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