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Facteurs associés au décès dans les affections respiratoires non tuberculeuses - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.046 
S. Adambounou 1, , P. Efalou 2, M.A. Gagara 3, K.A. Aziagbe 1, N.J. Metchendje 1, K.S. Adjoh 1
1 Université de Lomé, Lomé, Togo 
2 Université de Kara, Kara, Togo 
3 Université de Niamey, Niamey, Niger 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Au Togo, depuis la mise en place d’un service de pneumologie au CHU Sylvanus-Olympio dans les années 1980, la prise en charge des affections respiratoires s’est nettement améliorée. Cependant, plusieurs études ont rapporté un taux de mortalité élevé. L’objectif de l’étude était d’identifier les facteurs associés au décès des patients hospitalisés pour des affections respiratoires non tuberculeuses.

Méthodes

Étude prospective et analytique, comparant les patients décédés de ceux retournés à domicile après hospitalisation (patients non décédés). La population d’étude était constituée de patients âgés de plus de 15 ans, présentant une pathologie respiratoire non tuberculeuse et hospitalisés du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014. L’analyse statistique a été faite à l’aide du logiciel Epi-data 3.1. La comparaison a été faite, en analyse univariée pour ressortir les facteurs explicatifs des décès, à l’aide du test de χ2 ou de t-Student. Ensuite, une régression logistique a permis de ressortir les facteurs indépendants associés au décès. Le seuil significatif de p était de 5 %.

Résultats

L’effectif de notre population était de 402 patients composés de 215 hommes et 187 femmes. Le taux de mortalité était de 22,5 %. Le décès était indépendamment du sexe (OR=1,38 ; IC 95 %=[0,80–2,37] ; p=0,78), de l’âge (OR=0,99 ; IC 95 %=[0,98–1,02] ; p=0,9828), du niveau d’étude (p=0,7921). Une proportion de 62,4 % des patients décédés avaient été adressés par les urgences. À l’admission dans le service, 6,48 % des patients décédés n’avaient pas été examinés par un pneumologue contre 1,02 % des patients non décédés (OR=7,14 ; IC 95 %=[1,72–25] ; p=0,006). Le décès était significativement lié à la présence d’une infection VIH (OR=1,85 ; IC95 %=[1,18–2,9] ; p=0,0064], d’une détresse respiratoire (OR=5,54 ; IC95 %=[3,4–8,9] ; p=0,0001), d’un syndrome anémique ([OR=2,07 ; IC95 %=[1,31–3,27] ; p=0,002). Les patients décédés avaient des lésions radiographiques pulmonaires plus étendues (p=0,001). La létalité était plus élevée en cas de pneumocystose (69,56 %), de pleurésies néoplasiques (53,33 %) et de cancer bronchopulmonaire primitif (46,67 %). Les décès étaient liés au retard diagnostique (OR=5,55 ; IC95 %=[2,34–12,04] ; p=0,0001) et à l’irrégularité du traitement prescrit (OR=5,61 ; IC95 %=[3,16–9,9] ; p=0,0001).

Conclusion

La mise en place d’un système efficace de gestion des urgences respiratoires, permettant d’assurer un diagnostic précoce et un traitement adapté, contribuerait à réduire le taux de décès.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A21 - janvier 2017 Regresar al número
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