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Tolérance de la colistine en poudre sèche via un inhalateur portable : expérience du CRCM de Grenoble - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.622 
J.C. Benitez 1, L. Falque 2, H. Gheerbrant 2, Q. Sébastien 1, B. Camara 1,
1 CHUGA, clinique de pneumologie, CRCM adultes, Grenoble, France 
2 CHUGA, clinique de pneumologie, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La colistine en poudre sèche via un dispositif portable est une alternative à la forme nébulisée dans la prévention des infections à Pseudomonas aeruginosa chez les patients suivis pour mucoviscidose. Ce système permet de faciliter et optimiser dans certaines conditions le traitement par inhalation.

Méthodes

Nous avons réalisé une évaluation prospective de la tolérance (immédiate et aux dernières nouvelles) de la colistine en poudre sèche (CPS, Colobreathe®) via un inhalateur portable (Turbospin®) de patients consécutifs suivis pour mucoviscidose. L’introduction de CPS est réalisée en milieu hospitalier au CRCM sans prise au préalable de bronchodilatateurs pour éviter de masquer un bronchospasme. Les principaux effets secondaires ont été recueillis par appels téléphoniques et lors des visites de suivis.

Résultats

Trente-quatre patients consécutifs ont fait l’objet de l’étude dont 2 patients suivis pour bronchiectasies hors mucoviscidose colonisés à P. aeruginosa et 32 patients pour mucoviscidose. La période d’inclusion allait de mars 2015 à juin 2016. La durée moyenne de suivi est de 172jours. L’âge moyen des patients est de 31 ans et demi. Le VEMS moyen était de 57 % de la valeur prédite. En Baseline, le débit expiratoire de pointe (DEP) moyen en était de 380L/min, le DEP après introduction de la CPS était de 374L/min. La tolérance immédiate à l’introduction de la CPS à l’hôpital était de 100 %. La saturation moyenne en oxygène en fin de test de 95 %. Les effets persistants rapportés à j3 sont principalement : toux pour 17 patients et problèmes techniques (gélules qui se cassent mal) pour 2 patients. Tous ont poursuivi le traitement. À j14, 15 patients rapportent la persistance d’une toux pour avec 4 arrêts de traitement pour cette cause. Deux patients rapportent la persistance de problèmes techniques avec un arrêt de traitement. Un arrêt dans un contexte d’inobservance globale. Aux dernières nouvelles : 12 patients ont arrêté le traitement soit 35,3 % de la cohorte initiale, une forme nébulisée leur a été prescrite. Vingt patients sous colimycine nébulisé, 9 sous tobramycine dont 5 sous la forme poudre sèche.

Conclusion

La tolérance immédiate en milieu hospitalier était satisfaisante pour tous les patients. Il y a eu 35 % d’arrêté essentiellement pour des raisons de toux et quelques problèmes techniques. Aucun arrêt pour hémoptysie n’a été observé.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A255 - janvier 2017 Regresar al número
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