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La sensibilisation cutanée aux acariens - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.642 
B. Habibi , F.Z. Mrabet, M. Soualhi, J.E. Bourkadi, R. Zehraoui, K. Marc, J. Benamor
 Hôpital Moulay-Youssef, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’allergie aux acariens constitue la première cause des symptômes allergiques respiratoires per-annuels pouvant altérer la qualité de vie des patients. L’objectif de ce travail est de décrire le profil allergologique des patients sensibilisés aux acariens.

Méthodes

Une étude rétrospective sur 12 mois (du 1er janvier au 31 décembre 2015) portant sur 63 patients suivis pour allergie respiratoire à la consultation d’allergologie de l’hôpital Moulay-Youssef de Rabat. Tous ces patients avaient bénéficié d’un interrogatoire minutieux, d’un examen clinique complet et de Prick-tests pour les principaux pneumallergènes.

Résultats

La prévalence de la sensibilisation cutanée aux acariens était de 50,8 % (32 cas). L’âge moyen était de 21 ans (extrêmes allant de 7 à 44 ans) avec une nette prédominance féminine (sex-ratio=0,5). Chez ces 32 patients, la sensibilisation cutanée au Dermatophagoïdes pteronyssinus (DP) et au Dermatophagoïdes farinae (DF) étaient de 100 % ; suivie du Blomia tropicalis dans 25 % (8 cas) et aux acariens de stockage dans 15 % (5 cas). Vingt et un pour cent de nos patients (7 cas) étaient polysensibilisés avec les moisissures (5 cas), pollens d’olivier (4 cas), pollens de graminées (1 cas) et phanères d’animaux (1 cas). Chez ces patients sensibilisés aux acariens, l’asthme était retrouvé dans 53 % (17 cas), il était isolé dans 6 cas et associé à une rhinite et/ou une conjonctivite dans 11 cas. Le VEMS chez ces patients était supérieur à 80 % chez 56 %. Une rhinite isolée était retrouvée dans 28 % (9 cas) et une association rhinite–conjonctivite dans 6 cas. La rhinite était persistante modérée dans la majorité des cas (49 %). Les patients étaient sous corticothérapie inhalée dans 31 % des cas (10 patients) et par voie nasale chez 65 % des cas (21 patients). Sept patients étaient sous bronchodilatateurs de longue durée d’action en association fixe avec des corticoïdes inhalés. Les antileucotriènes étaient indiqués dans 8 cas, notamment en cas d’association rhinite–asthme. Une amélioration clinique était notée dans 70 % des cas, l’asthme était jugé partiellement contrôlé dans 22 % et non contrôlé dans 8 % des cas.

Conclusion

Il ressort de ce travail une prévalence importante de la sensibilisation cutanée aux acariens sous notre climat.

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Vol 34 - N° S

P. A263 - janvier 2017 Regresar al número
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