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Quel algorithme pour le diagnostic de l’hypersensibilité aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ? - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.676 
N. Bahloul 1, , L. Ben Mahmoud 2, H. Ghozzi 2, K. Rekik 1, S. Kammoun 1
1 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 
2 Laboratoire de pharmacologie, faculté de médecine, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les réactions d’hypersensibilité immédiates aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont classées en réactions allergiques (immunomédiées) à un/des AINS de même structure chimique, et en réactions pseudoallergiques (dites pharmacologiques) ou intolérances liées à l’inhibition de la cyclo-oxygénase 1 (COX-1). La distinction de ces deux entités, cliniquement difficile, aide à évaluer les risques liés à l’administration subséquente d’un autre AINS. Un test de provocation orale peut aider au diagnostic. L’objectif de notre travail est de proposer un algorithme pour le diagnostic de l’hypersensibilité aux anti-inflammatoires non stéroïdiens en fonction du médicament responsable du premier évènement.

Méthodes

Il s’agit d’une étude descriptive colligeant les dossiers des patients adressés au service de pneumo-allergologie du CHU Hédi Chaker de Sfax en collaboration avec le laboratoire de pharmacologie de la faculté de médecine de Sfax pour suspicion d’une intolérance aux AINS. Après détermination du score d’imputation en utilisant la méthode d’imputation française, les patients ont été testés par la réalisation de d’un test de provocation orale (TPO).

Résultats

Le 1er TPO réalisé chez 31 malades a été au paracétamol chez 23 cas, au diclofen chez deux cas, au placébo chez un cas, au diclofen chez deux cas et au coxib chez 4 cas. Il s’est révélé positif dans deux cas au placébo et au paracétamol. Dans un 2e temps, un 2e TPO a été pratiqué chez 21 patients au paracétamol chez 2 cas, au diclofen chez 8 cas, à l’aspirine chez 3 cas, à l’ibuprofen chez deux cas et au coxib chez 6 cas. Il s’est révélé positif dans 8 cas (paracétamol [2], diclofen [2], coxib [2], aspirine [2]. Le 3e TPO a été pratiqué chez 12 patients à l’aspirine chez 3 cas et au coxib chez 9 cas. Il s’est révélé positif dans 4 cas (coxib [3], aspirine [1]).

Conclusion

Ainsi, devant la suspicion d’une réaction de nature allergique, si le médicament est indispensable et/ou fréquemment prescrit dont les AINS, un diagnostic de certitude doit donc être porté et des tests seront réalisés en milieu spécialisé.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A275-A276 - janvier 2017 Regresar al número
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