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Étude observationnelle à propos du dépistage du syndrome d’apnées–hypopnées obstructives du sommeil chez des patients atteints de cancer bronchopulmonaire - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.705 
S. Gaillard 1, , A. Cortot 2, G. Terce 3, X. Dhalluin 2, A. Scherpereel 2, M.C. Willemin 2, B. Wallaert 4, S. Fry 4, A. Mallart 4
1 Service de pneumologie, clinique Teissier, Valenciennes, France 
2 Service de pneumologie et oncologie thoracique, hôpital Albert-Calmette, CHRU, Lille, France 
3 Service de pneumologie, centre hospitalier, Béthune, France 
4 Service de pneumologie et immunoallergologie, hôpital Albert-Calmette, CHRU, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome d’apnées–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une maladie fréquente qui a un impact sur de nombreuses pathologies. L’incidence et le risque de mortalité par cancer seraient influencés, d’après des études cliniques récentes, par le SAHOS. Aucune donnée n’est disponible à ce jour pour le cancer bronchopulmonaire.

Méthodes

De juin 2014 à juin 2015, nous avons mené une étude prospective, observationnelle et bicentrique, proposant aux patients atteints de cancer bronchopulmonaire, un dépistage de SAHOS par l’intermédiaire d’un autoquestionnaire. En cas de suspicion clinique de SAHOS, les patients étaient invités à confirmer ce diagnostic, dans un premier temps, par la réalisation en ambulatoire, d’un APNEALINK AIR puis, en fonction des résultats, d’une polygraphie ventilatoire ou d’une polysomnographie en laboratoire de sommeil.

Résultats

Cent treize patients ont été inclus et ont répondu à l’autoquestionnaire. Quarante-six pour cent des patients jugent leur sommeil de mauvaise qualité. Le questionnaire est positif dans 63 % des cas. Vingt-quatre patients ont bénéficié d’un APNEALINK AIR qui s’est avéré positif chez 18 patients. Au total 6 patients ont eu un diagnostic de SAHOS par enregistrement en laboratoire de sommeil et 9 patients étaient déjà connus porteur d’un SAHOS sévère lors de l’inclusion. La survie globale à 2 ans est inférieure chez les patients avec un questionnaire positif (56 % versus 84 %), cependant de manière non significative (p=0,06). Le faible taux de participation des patients aux examens de confirmation diagnostique ne nous a pas permis de conclure sur l’impact réel du SAHOS sur le pronostic du cancer bronchique.

Conclusion

Les patients atteints de cancer bronchique ont, dans notre travail, un sommeil de mauvaise qualité avec une suspicion clinique forte de SAHOS. L’existence de symptômes compatibles avec des troubles respiratoires du sommeil pourrait être associée à une plus grande sévérité de la maladie cancéreuse.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A286 - janvier 2017 Regresar al número
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