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Parasomnies de l’adulte associées au syndrome d’apnée du sommeil - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.716 
R. Wanono 1, , J. Frija-Masson 1, H. Benzaquen 2, M. Stoica 2, A. Rouvel-Tallec 2, M.P. D’Ortho 3
1 Université Denis-Diderot, Sorbonne Paris Cité, service d’explorations fonctionnelles, DHU FIRE, hôpital Bichat, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris, France 
2 Service d’explorations fonctionnelles, DHU FIRE, hôpital Bichat, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris, France 
3 Université Denis-Diderot, Sorbonne Paris Cité, service d’explorations fonctionnelles, DHU FIRE, hôpital Bichat, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, DHU PROTECT, Inserm U1141, université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les parasomnies sont des comportements ou expériences indésirables survenant pendant le sommeil. Les réveils confusionnels concernent 1,8 % de la population générale au moins une fois par semaine. Elles semblent favorisées par des éléments venant perturber le sommeil, parmi lesquels le syndrome d’apnée du sommeil (SAS). Notre objectif était de décrire des patients dont les parasomnies sont aggravés par le SAS et l’impact sur les parasomnies du traitement du SAS.

Méthodes

Nous avons inclus des patients ayant un SAS et des parasomnies. Les parasomnies étaient retrouvée à l’anamnèse. Les vidéo-polysomnographie étaient réalisées dans le centre du sommeil de l’hôpital Bichat. Le SAS était confirmé par l’utilisation des critères de l’American Academy of Sleep Medicine 2012.

Résultats

Nous avons inclus 5 patients (4 hommes et 1 femme, âgés de 31 à 77 ans) enregistrés entre avril 2015 et février 2016. Quatre ont eu une PSG et 1 une polygraphie ventilatoire réalisée avant de consulter dans le service. Quatre patients avaient des antécédents de parasomnies dans l’adolescence (2 somniloquies, 1 somnambulisme, 1 éveil confusionnel et terreur nocturnes) et 2 avaient un enfant avec des somniloquies. Un patient avait une toxicomanie sous méthadone et une narcolepsie de type 1 et un patient avait une insuffisance cardiaque systolique. Trois patients présentaient des réveils confusionnels (dont 2 avec hétéro agressivité), 1 du somnambulisme avec parfois déplacement d’objets et mise de la table et 1 un épisode d’activité onirique avec massage du pied enregistré dans notre service pendant une nuit sans la pression positive continue (PPC). Il y avait 4 SAS sévère et 1 SAS modéré (indice d’apnée/hypopnée respectif : 87/h, 53/h, 48/h, 39/h, 17/h). Trois patients avaient un SAS mixte et 2 un SAS obstructif. Un patient avait une respiration périodique de Sheynes-Stokes. Quatre patients ont été traités par PPC et un par orthèse d’avancée mandibulaire. Sous PPC, deux patients ont été très améliorés, un modérément amélioré et un n’a pas supporté la PPC.

Conclusion

Les parasomnies ne sont pas rares et peuvent persister à l’âge adulte. Des antécédents personnels ou familiaux de parasomnies sont retrouvés dans notre série. La persistance ou recrudescence de parasomnies à l’âge adulte peut être favorisée par un SAS dont le traitement semble contribuer à améliorer les parasomnies.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A290 - janvier 2017 Regresar al número
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