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Déterminants de la bronchopneumopathie chronique obstructive en milieu semi-urbain et rural dans un pays d’Afrique subsaharienne - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.720 
E.W. Pefura-Yone 1, , J. Simo-Fotso 2, A.D. Balkissou 1, T. Diweh 2, E.D. Kamgang 2, A. Kuate-Kuate 3, E. Afane-Ze 1, C. Kuaban 4
1 FMSB, université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun 
2 Institut supérieur de technologie médicale, Yaoundé, Cameroun 
3 PNLT, Yaoundé, Cameroun 
4 Faculté des sciences de la santé, université de Bamenda, Bambili, Cameroun 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un problème majeur de santé publique. Très peu de données épidémiologiques sont disponibles sur cette affection en Afrique subsaharienne. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et rechercher les déterminants de la BPCO dans une zone semi-urbaine/rurale de la région de l’Ouest Cameroun.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale menée sur une période de six mois (novembre 2015–avril 2016) dans le district de santé de Bandjoun, comprenant un centre semi-urbain et des villages, et incluant les sujets âgés de 40 ans et plus recrutés selon un échantillonnage aléatoire stratifié en grappes. Les données ont été collectées grâce à une fiche technique électronique inspirée des questionnaires du Burden for Obstructive Lung Disease (BOLD). La spirométrie a été réalisée selon la méthode standard en respectant les normes internationales. La BPCO a été définie par un rapport volume expiratoire maximal à la 1re seconde (VEMS)/capacité vitale forcée (CVF) inférieur à la limite inférieure de la normale après inhalation de 400ug de salbutamol, en utilisant les valeurs normatives du Global Lung Initiative (GLI) 2012. La régression logistique a été utilisée pour rechercher les facteurs associés à la BPCO et une différence a été considérée comme significative si p<0,05.

Résultats

Des 1201 sujets inclus, 755 (62,9 %) étaient de sexe féminin et leur âge médian (25e–75e percentiles) était de 56 (47–66) ans. La proportion des fumeurs actifs était de 13 % et celle des ex-fumeurs de 8,7 %. La prévalence [intervalle de confiance à 95 % (IC95 %)] de la BPCO était de 5,2 % [4–6,7 %] et le stade II de sévérité était le plus fréquemment retrouvé (52,4 %). Les déterminants de la BPCO étaient l’âge>80 ans [odds ratio ajusté (IC95 %) : 2,43 (1,03–5,84), p=0,044], l’antécédent d’asthme autorapporté [18,72 (5,74–61,04), p<0,001], l’antécédent de tuberculose pulmonaire [5,09 (1,47–17,57), p□0,010] et la consommation régulière d’alcool [2,01 (1,11–3,63), p□0,021].

Conclusion

La prévalence de la BPCO dans ce district de santé se situe à la limite inférieure de celle rapportée dans la plupart des régions du monde. Les déterminants de la BPCO identifiés devraient permettre un dépistage précoce de cette affection dans cette communauté. Nous recommandons une sensibilisation de la population et des décideurs pour la mise en place des mesures préventives.

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Vol 34 - N° S

P. A292 - janvier 2017 Regresar al número
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  • Tabagisme dans une zone semi-urbaine et rurale en Afrique subsaharienne
  • A.D. Balkissou, E.D. Kamgang, A. Kuate-Kuate, L. Simo, J. Simo-Fotso, T. Diweh, E.W. Pefura-Yone, E. Sobngwi