La relation entre RCT et l’exposition aux pollens est bien connue [1Caillaud D.M., Martin S., Segala C., Vidal P., Lecadet J., Pellier S., y al. Airborne pollen levels and drug consumption for seasonal allergic rhinoconjunctivitis: a 10-year study in France Allergy 2015 ; 70 : 99-106 [cross-ref]
Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. En revanche, la relation entre RCT et l’exposition aux moisissures extérieures n’a pas été encore décrite.
L’assurance maladie (régime général) a fourni les données de consommation de médicaments anti-allergiques (maa) sur le grand Clermont (300 000 habitants) pendant 6ans (2010–2015). Un épisode de RCT était défini par la prescription sur une même ordonnance d’un maa par voie orale ET par voie locale (nasale ou oculaire). Les relations entre les variations quotidiennes de la concentration des spores de moisissures et les variations quotidiennes de RCT étaient analysées par un modèle de régression de Poisson, en tenant compte de la pollution atmosphérique, des données météorologiques et des pollens totaux allergisants.
Toutes classes d’âge confondues, le risque de RCT était significativement associé à une augmentation d’un interquartile de la concentration de cladosporium : RR (intervalle de confiance) : 1,091 (1,030–1,156), d’alternaria : 1,053 (1,005–1,103) et d’aspergillus/penicillium : 1,031 (1,004–1,060).
L’exposition aux spores extérieures de moisissures d’alternaria, de cladosporium et d’aspergillus/penicillium est associée à une augmentation significative des RCT sur le grand Clermont pendant une période d’observation de 6ans. Travail réalisé avec le soutien partiel des laboratoires Astra-Zénéca, Boehringer-Ingelheim et ALK-Abello.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.