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Étiologies malignes des foyers de condensations alvéolaires - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.158 
H. Jabri, F. Khouchilia , W. Elkhattabi, H. Afif
 Hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome de comblement alvéolaire est une entité radiologique qui regroupe les opacités pulmonaires déterminées par le remplacement de l’air alvéolaire par un produit pathologique de nature liquidienne, cellulaire ou par une substance anormale.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective étalée de janvier 2008 à janvier 2016, comportant 346 patients suivis pour bilan étiologique du foyer de condensation alvéolaire.

Résultats

Tous les patients ont reçu une antibiothérapie probabiliste après la réalisation d’un bilan biologique. L’évolution est marquée chez 52 patients (15 %) par la persistance voire l’aggravation des images radiologiques, la négativité du bilan bactériologique et la dégradation clinique de ces patients, chez lesquels nous avons poussé le bilan étiologique dont l’origine maligne est la plus probable. La moyenne d’âge est de 58ans avec une prédominance masculine (67 %). Le tabagisme actif est retrouvé dans 61 % des cas, le diabète dans 10 % des cas, l’antécédent de tuberculose pulmonaire dans 14 % des cas et de carcinome canalaire infiltrant du sein dans 10 % des cas. La durée moyenne de la symptomatologie est de 3 mois. Le tableau clinique est dominé par la dyspnée dans 89 % des cas et l’altération de l’état général dans 78 % des cas. L’imagerie thoracique a objectivé un foyer de condensation alvéolaire bilatéral dans 48 % des cas. La bronchoscopie souple a montré un bourgeon tumoral chez 14 % des patients et une sténose infiltrative dans 10 % des cas. Par ailleurs, l’aspect était sensiblement normal dans 76 % des cas. La confirmation histologique est apportée par la PBTP dans 52 % des cas, la bronchoscopie souple dans 24 % des cas, la biopsie des glandes lacrymales et la biopsie chirurgicale dans 10 % des cas chacune. La ponction biopsie pleurale a permis le diagnostic positif chez un seul patient. Le délai moyen de confirmation du diagnostic est de 5mois. Le type histologique est dominé par le lymphome pulmonaire primitif et l’adénocarcinome pulmonaire dans 29 % des cas chacun, le carcinome neuroendocrine dans 14 % des cas, le carcinome épidermoïde et les métastases pulmonaires du carcinome du sein dans 10 % des cas chacun. Le myélome multiple est noté chez un seul patient ainsi que l’hamartochondrome.

Conclusion

Le traitement était palliatif dans la majorité des cas d’où l’intérêt de faire un diagnostic étiologique précoce.

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Vol 34 - N° S

P. A76 - janvier 2017 Regresar al número
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