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Foyer de condensations alvéolaires d’étiologies malignes - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.248 
I. Ouldittou , S. Aitbatahar, H. Serhane, L. Amro
 Service de pneumologie, laboratoire Pcim, Ucam, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome de comblement alvéolaire est l’ensemble des signes radiologiques indiquant une atteinte des espaces aériens distaux au cœur du lobule pulmonaire secondaire. Les lumières alvéolaires sont comblées selon les cas par du liquide, des cellules ou une substance amorphe, en remplacement de l’air qui est résorbé.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective étalée de janvier 2015 à juillet 2017, comportant 100 patients suivis pour bilan étiologique du foyer de condensation alvéolaire.

Résultats

Tous les patients ont reçu une antibiothérapie probabiliste après la réalisation d’un bilan biologique. L’évolution a été marquée chez 10 patients (10 %) par la persistance voire l’aggravation des images radiologiques. Devant la négativité du bilan bactériologique et la dégradation clinique de ces patients, un bilan étiologique a été réalisé. La moyenne d’âge a été de 56 ans avec une prédominance masculine (65 %). Le tabagisme actif a été retrouvé dans 77 % des cas, le diabète dans 5 % des cas, l’antécédent de tuberculose pulmonaire dans 8 % des cas et de carcinome canalaire infiltrant du sein dans 2 % des cas. La durée moyenne de la symptomatologie a été de 3 mois. Le tableau clinique a été dominé par la dyspnée dans 80 % des cas et l’altération de l’état général dans 88 % des cas. L’imagerie thoracique a objectivé un foyer de condensation alvéolaire bilatéral dans 45 % des cas. La bronchoscopie souple a montré un bourgeon tumoral chez 6 % des patients et une sténose infiltrative dans 8 % des cas. Par ailleurs, l’aspect était sensiblement normal dans 86 % des cas. La confirmation histologique a été apportée par la PBTP dans 60 % des cas, la bronchoscopie souple dans 22 % des cas, la biopsie chirurgicale dans 2 %. La ponction biopsie pleurale a permis le diagnostic positif chez 6 % des cas. Le délai moyen de confirmation du diagnostic était de 1 mois. Le type histologique a été dominé par l’adénocarcinome pulmonaire dans 50 % de cas, le lymphome pulmonaire primitif dans 29 % des cas, le carcinome épidermoïde et les métastases pulmonaires du carcinome du sein dans 10 % des cas chacun et le myélome multiple a été noté chez un seul patient.

Conclusion

Bien que la pneumonie soit la première étiologie évoquée devant un syndrome alvéolaire, l’origine maligne reste possible d’où l’intérêt de pousser les investigations diagnostiques.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A114 - janvier 2018 Regresar al número
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