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Réponse à l’immunothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) présentant des mutations induisant un épissage de l’exon 14 du gène MET : à propos de 4 cas - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.254 
H. Doubre 1, , S. Fraboulet 1, I. Monnet 2, A.C. Metivier 1, S. Friard 1, M. Mayenga 1, E. Lonchampt 3, L. Zemoura 3, M. Zizi 4, S. Melaabi 4, L.J. Couderc 1
1 Pneumologie, hôpital Foch, Suresnes, France 
2 Pneumologie, centre hospitalier intercommunal, Créteil, France 
3 Anatomopathologie, hôpital Foch, Suresnes, France 
4 Plateforme de biologie moléculaire de l’INCa, unité de pharmacogénomique, institut Curie, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les inhibiteurs de points de contrôle immunologiques, dont le nivolumab, sont un traitement clé pour les CBNPC mais sont réputés peu efficaces chez les non-fumeurs et en cas d’addiction oncogénique (patients mutés pour EGFR ou transloqués pour ALK). Les mutations induisant un épissage de l’exon 14 du gène MET, récemment décrites, sont retrouvées chez 3 % des adénocarcinomes (adk) et la réponse à l’immunothérapie dans cette situation n’a pas été rapportée.

Méthodes

Nous présentons 4 cas de CBNPC mutés pour MET (induisant un épissage de l’exon 14), survenus chez des patientes (A, B, C, D) traitées par nivolumab en deuxième ligne (Tableau 1). Elles étaient non fumeuses, sans antécédent particulier sauf un cancer du sein traité il y a 20 ans pour B et 15 ans pour D. Cette mutation de MET a été recherchée au cours de ce traitement, les mutations EGFR, KRAS et BRAF et la translocation ALK étant négatives.

Résultats

Pour A, le nivolumab est débuté après une progression surrénalienne et permet après 4 cures une excellente réponse partielle thoracique et surrénalienne. Le traitement est arrêté après la cinquième cure pour diarrhée grade 3 et acidocétose diabétique attribuées au traitement. Après un contrôle tumoral pendant 6 mois sans traitement, une radiothérapie (RT) thoracique est proposée sur la masse résiduelle, uniquement thoracique, fixant au TEP scanner. Le nivolumab est repris 5 mois plus tard pour une récidive surrénalienne bilatérale et permet une réponse complète sans aucune toxicité. La patiente B subit d’abord l’exérèse d’une métastase cérébrale, puis une RT stéréotaxique postopératoire, reçoit une chimiothérapie puis une RT thoracique de clôture. Elle récidive au niveau thoracique (nodules bilatéraux et pleurésie) et cérébrale. La patiente reçoit 4 cures de nivolumab qui entraînent une réponse thoracique maintenue à 8 cures (en cours actuellement). La patiente C est en réponse complète après 25 cures de nivolumab en deuxième ligne. D a progressé après 2 cures de carboplatine pémétrexed. Elle présente une aggravation clinique et radiologique majeure après 4 cures de nivolumab. Elle est alors incluse dans l’essai ACSE et présente une excellente réponse sous crizotinib maintenue plus de 6 mois (en cours). Nous n’avons le niveau d’expression de PDL1 au niveau des cellules tumorales que pour A (70 %) et B (20 %).

Conclusion

Pour 3 des 4 patientes mutées pour MET, le nivolumab a permis une excellente réponse. Il peut donc être une alternative thérapeutique dans cette addiction oncogénique.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A116-A117 - janvier 2018 Regresar al número
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