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L’épreuve de clampage du drain thoracique dans la prise en charge du pneumothorax : une notion héréditaire ? - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.350 
O. Fikri , S. Aitbatahar, H. Serhane, H. Sajiai, L. Amro
 Service de pneumologie, laboratoire Pcim, Ucam, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le pneumothorax spontané est une affection fréquente. La prise en charge reste controversée et beaucoup d’options thérapeutiques s’offrent au clinicien, le drainage thoracique reste la modalité thérapeutique la plus fréquente.

Méthodes

Un questionnaire a ciblé les médecins consultants pratiquant dans les spécialités suivantes : pneumologie, chirurgie thoracique, réanimation et médecine d’urgences. Le questionnaire comprenait 11 sections englobant les aspects de l’insertion, la notion d’épreuve de clampage et du retrait des drains thoraciques.

Résultats

Le taux global de réponse était de 74,5 % (82/110), la majorité des répondeurs étaient des pneumologues 73 % suivis à la fois par les chirurgiens thoraciques et les réanimateurs 5 % puis 2 % pour les urgentistes, presque la moitié pratique dans des centres hospitaliers universitaires, la fréquence moyenne de drainage thoracique était de 3 fois/mois, les incidents les plus rencontrés au cours du drainage thoracique étaient dominés par l’emphysème sous-cutanée. La durée moyenne optimale du drainage était 5 à 7jours dans 45 % des cas, la notion de l’épreuve de clampage du drain thoracique nous a permis de scinder les répondeurs en deux groupes ; G1 : pour le clampage (n=72) et G2 contre le clampage (n=10) : selon la spécialité les pneumologues étaient 54 pour VS 6 contre soit un p=0,32, les éléments prises en considération pour indiquer ou non un clampage du drain étaient : la présence d’une pathologie pulmonaire sous adjacente (G1 : 35 vs G2 : 5 soit un p=0,003), l’absence d’une pathologie pulmonaire sous adjacente (G1 : 31 vs G2 : 5 soit un p=0,0007) et la récidive du pneumothorax (G1 : 40 vs G2 : 0 soit un p=0,009 une différence très significative). La durée idéale de clampage était de 48h dans 43 % des cas. En cas de décollement après clampage 72 % des questionnés étaient pour un déclampage et 27 % pour un autre drainage préférentiellement en antérieur. Au total, 77 % des répondeurs avaient recours au clampage après la récidive, la radiographie du thorax de contrôle était indiqué dans 100 % des cas G1 vs 2 % G2, selon les répondeurs le retrait du drain thoracique dépend de plusieurs conditions notamment : le retour du poumon à la paroi (90 %), absence du bullage (51 %) et l’amélioration clinique (19,5 %). Selon nos praticiens un consensus national concernant l’épreuve de clampage du drain thoracique devrait être établi.

Conclusion

Bien que le drainage thoracique soit un geste courant dans la prise en charge du pneumothorax. Sa gestion varie d’un praticien à l’autre.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A158 - janvier 2018 Regresar al número
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