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Facteurs pronostiques du syndrome cave supérieur - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.499 
N. Fahem , R. Kaddoussi, A. Ben Saad, S. Cheikh Mhamed, M. Bouhoula, S. Joobeur, R. Khemakhem, G. Trigui, N. Rouatbi, A. El Kamel
 Service de pneumo-allergologie, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le cancer du poumon est la néoplasie le plus souvent impliquée dans le syndrome cave supérieur (SCS). Il entraîne des symptômes altérant la qualité de vie des patients et peut être fatale. Le but de notre étude est de déterminer les facteurs influençant la survie des patients porteurs de SCS dans le cadre d’un cancer bronchopulmonaire.

Méthodes

C’est une étude rétrospective incluant 108 dossiers de sujets ayant un SCS entre 1990 et 2016 et suivis à notre service de pneumologie CHU Fattouma-Bourguiba de Monastir.

Résultats

Notre population est caractérisée par la prédominance du genre masculin dans 98,1 % des cas avec un âge moyen de 60,2±11,3 ans. La survie moyenne de nos patients était de 7,5 mois avec des extrêmes allant de 0,3 à 32 mois. Elle était variable selon : le genre avec une survie plus longue chez les hommes que chez les femmes (6 mois versus 3,5 mois ; p=0,03), le profil tabagique avec 3,5 mois chez les non tabagiques, 5,7 mois chez les tabagiques et 8 mois chez les tabagiques sevrés (p=0,1). Toutefois, l’âge n’influençait pas la survie (soit 5,7 mois chez les sujets d’âge60 ans versus 6 mois pour les âgés de plus de 60 ans ; p=0,25). La durée de survie était plus raccourcie chez les sujets maigres : 5 mois versus 7,5 mois chez les obèses sans différence statistiquement significative (p=0,15). Un OMS2 était associé à une survie de 3,5 mois versus 8 mois pour les patients en bon état général avec OMS<2 (p=0,001). Les sujets ayant un SCS secondaire à un cancer broncho-pulmonaire à petites cellules avaient une survie plus longue que ceux ayant un SCS secondaire à un cancer non à petites cellules (8 mois versus 5 mois ; p=0,004). Les patients traités par une radiothérapie thoracique curative et/ou chimiothérapie avaient une survie plus prolongée que ceux non traités (8,4 mois versus 4,5 mois et 14 mois versus 8 mois respectivement avec p=0,01 et p=0,03). Les SCS récidivants étaient associés à une survie plus courte soit 7 mois versus 11,5 mois sans différence statistiquement significative.

Conclusion

Le SCS survenant dans le cadre d’un cancer pulmonaire a un pronostic réservé. Toutefois, l’évolution et la survie restent variables selon plusieurs facteurs tels que l’état général, la dénutrition, le type histologique de la néoplasie sous-jacente et la prise en charge thérapeutique. D’où l’intérêt de la connaissance de ces facteurs afin d’agir précocement sur les paramètres modifiables.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A217 - janvier 2018 Regresar al número
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