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Étude Breath bronchoscopie : évaluation de l’amélioration de la tolérance globale sous hypnose éricksonienne - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.047 
S. Mebs, A. Perel, L. Masson, C. Roy, L. Portel
 Service de pneumologie, Libourne, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La bronchoscopie est un acte courant en pneumologie. Les patients décrivent cet examen comme « un enfer », « un traumatisme » liés à une sensation de mort et d’étouffement. Ce ressenti est majoré par l’inquiétude et la peur liés à l’annonce éventuelle d’un diagnostic de cancer. De nombreux travaux ont montré une efficacité de l’hypnose sur la douleur, et l’anxiété pré- et postopératoire. Ces études montrent une diminution des complications mineures, un temps de récupération plus rapide, une satisfaction des patients et une adaptabilité accrue à l’intervention. L’objectif de l’étude Breath est d’évaluer, en termes d’amélioration de la tolérance, la pratique de l’hypnose éricksonienne au cours d’une bronchoscopie réalisée sous anesthésie locale chez le patient adulte.

Méthodes

Essai clinique comparatif de supériorité, randomisé, en deux groupes parallèles de 60 patients adultes répartis en deux groupes :

– groupe 1 : bronchoscopie réalisée sans hypnose ;

– groupe 2 : bronchoscopie réalisée avec hypnose.

Étude menée par auto-questionnaire (échelle numérique) pré- et post-examen couplé à une échelle d’hétéro-évaluation de comportement (type algoplus) et à un recueil de données (SaO2, FC, rajout d’anesthésique local).

Résultats

La majorité des patients était des hommes (68,3 %). La moyenne d’âge du groupe 1 était de 62,2 ans contre 64,8 ans pour le groupe 2. Deux patients du groupe 1 ont été exclus de l’étude pour interruption prématurée de l’examen, l’analyse porte sur 58 patients. Le score comportement est significativement plus élévé chez les patients du groupe 1 : 19,5 (ET=14,5) versus 7,3 (ET=4,7) dans le groupe 2 (p<0,001). Lorsque la fibroscopie etait réalisée sous hypnose, le rajout d’anesthésique local était moins fréquent (p<0,05). Dans le groupe 1, 15 patients souhaiteraient refaire l’examen dans les mêmes conditions et 12 souhaiteraient une AG contre 23 patients qui souhaiteraient renouveler la BR dans les mêmes conditions et 7 qui souhaiteraient une AG dans le groupe 2. Pour les variables FC et SaO2, il n’existait pas de différence significative entre les 2 groupes. L’évolution des différents paramètres évalués figure sur la (Fig. 1).

Conclusion

La pratique de l’hypnose permis une diminution des scores anxiété et douleur. Pour la toux et la dyspnée la différence est en outre significative. L’hypnose éricksonienne semble donc permettre une amélioration de la tolérance de la bronchoscopie.

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Vol 35 - N° S

P. A22-A23 - janvier 2018 Regresar al número
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