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Symptômes respiratoires et pollution de l’air par les PM10 à Alger : problèmes et perspectives - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.537 
M. Terniche 1, , Y. Laid 2, M. Guerinik 3, S. Taright 1
1 Service pneumologie, CHU Mustapha, Alger, Algérie 
2 INSP, Alger, Algérie 
3 Urgences médico-chirurgicales, CHU Mustapha, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les pays en voie de développement sont aujourd’hui confrontés à une détérioration de la qualité de l’air en raison de nombreux facteurs dont les plus importants sont l’exode rural, l’industrialisation rapide et le développement du parc automobile. En dépit de l’existence de facteurs de risques, la situation prévalente dans ces pays n’est pas connue. On estime aujourd’hui qu’en Algérie, chaque année 10 à 12 millions d’habitants consultent pour des épisodes aigus de maladies respiratoires, certains nombres de ces épisodes sont directement en relation avec l’exposition à la pollution de l’air.

Méthodes

Étude descriptive pour évaluer l’impact sanitaire de la pollution de l’air par les PM10 sur la santé respiratoire au niveau de la ville d’Alger. Étalée sur une période de deux années consécutives avril 2013, mars 2015 au service des urgences médico-chirugicales du CHU Mustapha Alger.

Résultats

Les symptômes respiratoires représentent 11,23 % des motifs de consultations. Au total, 20 606 patients ont été reçus en consultation non programmée ; la plupart en janvier avec une prédominance féminine et une moyenne d’âge de 42 ans. Le motif de consultation prédominant était la toux 32 %. Les crises d’asthme représentaient 28,51 % des causes, les infections respiratoires hautes 27,63 %. Il existe une corrélation entre les niveaux quotidiens de particules et les exacerbations de symptômes respiratoires. Le nombre de consultations attribuables à l’exposition aux PM10 s’élevait à 379 cas, ce qui représente un impact total de l’exposition aux PM10 de 3,4 %. Le niveau moyen journalier des PM10 était de 53mg/m3. L’été la concentration moyenne de PM10 est plus élevées qu’en hiver (64mg/m3 vs 37mg/m3), une diminution des niveaux de PM10 s’accompagne d’un gain sanitaire appréciable en termes de santé publique.

Conclusion

La lutte contre la pollution de l’air doit demeurer une priorité en matière de protection de l’environnement et de santé publique ; elle nécessite des approches multipolluantes et multieffets. Des recommandations en cas d’alerte pollution ont été proposées.

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Vol 35 - N° S

P. A231-A232 - janvier 2018 Regresar al número
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