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Prévalence de la bronchopneumopathie chronique obstructive en milieu urbain camerounais - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.535 
E.W. Pefura-Yone 1, , A.D. Balkissou 1, L.M. Endale-Mangamba 2, M. Massongo 3, G. Tsala 1, F. Mayo-Nguimfo 1, O. Oumarou 4, E.J. Olomo-Ndjambou 1, A. Elanga 1, F. Teuwa 4, E. Boutchueng-Kam 4
1 Faculté de médecine et des sciences biomédicales, Université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun 
2 Hôpital Laquintinie, Douala, Cameroun 
3 Hôpital Jamot-de-Yaoundé, Yaoundé, Cameroun 
4 Institut universitaire de technologie médicale, Yaoundé, Cameroun 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un problème majeur de santé publique dans le monde. Les données concernant l’épidémiologie de la BPCO sont limitées en Afrique sub-saharienne. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les facteurs associés à la BPCO dans une métropole camerounaise.

Méthodes

Cette étude transversale a été réalisée dans la ville de Douala, Cameroun de novembre 2016 à avril 2017 (6 mois) et incluant les sujets adultes âgés de plus de 21 ans, recrutés selon un échantillonnage stratifié à 3 degrés. La BPCO a été définie par un rapport volume expiratoire maximal à la 1re seconde (VEMS)/capacité vitale forcée (CVF)<limite inférieure de la normale après inhalation de 400 ug de salbutamol en utilisant les équations de référence spirométriques de la Global Lung Initiative 2012. La régression logistique a été utilisée pour rechercher les déterminants de la BPCO.

Résultats

Au total, 1934 sujets (45,8 % de sexe masculin) d’âge médian (intervalle interquartile) de 40 (28–53) ans ont été inclus. Les sujets de 60 ans et plus représentaient 16,8 % de la population d’étude. Globalement, 147 (7,6 %), 188 (9,7 %) sujets étaient respectivement fumeurs et ex-fumeurs. La toux chronique et la dyspnée étaient retrouvées respectivement chez 0,8 % et 16,1 % des participants. Une exposition à la biomasse était retrouvée chez 66 % des sujets. La prévalence (intervalle de confiance à 95 %) de la BPCO était de 2,4 % (1,7–3,1 %) ; elle était de 3,4 % chez les sujets de 60 ans et plus, et de 2,2 % chez les moins de 60 ans (p=0,188). La fréquence de la BPCO modérée et sévère était respectivement de 65,2 % et 17,4 %. Les facteurs associés à la BPCO étaient le bas niveau d’éducation (odds ratio [95 %] : 8,53 [3,35–22,46], p=0,012), les antécédents de tuberculose pulmonaire (3,71 [1,34–10,29], [p<0,001]), l’exposition à la biomasse (3,11 [1,41–6,84], p=0,005) et le tabagisme (2,81 [1,25–6,34], p=0,013).

Conclusion

La prévalence de la BPCO est relativement faible à Douala. La lutte contre les facteurs de risque identifiés dans cette étude devrait permettre une réduction de cette prévalence.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A231 - janvier 2018 Regresar al número
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