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Kyste hydatique pulmonaire compliqué de l’enfant - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.564 
B. Hamdi, A. Aqqad , S. Louhaichi, S. Maazaoui, B. Bdira, K. Abdmouleh, A. Jamel, A. Berraies, A. Hamzaoui
 Hôpital Abderrahmen-Mami, Pavillon B, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le kyste hydatique pulmonaire (KHP) est une parasitose fréquente chez l’enfant. Réputé bénigne elle peut engager le pronostic vital de par ses complications. Le diagnostic est fait le plus souvent à un stade tardif de complications. L’objectif de cette étude était d’étudier les caractéristiques cliniques, radiologiques, thérapeutiques et pronostiques du KHP compliqué (KHPc) de l’enfant.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective des enfants ayant KHPc hospitalisés au service de Pavillon B de l’hôpital Abderrahmen-Mami sur une période allant de janvier 2002 à avril 2017.

Résultats

Au total, 49 KHPc (66,2 % des KHP) ont été colligés. L’âge moyen était de 11,61 ans dont 25 de sexe masculin (51 %). La symptomatologie était constituée essentiellement de toux dans 53,1 % des cas (n=26), douleur thoracique dans 36,7 % des cas (n=18), dyspnée dans 8,2 % des cas (n=4) et hémoptysie dans 55,1 % (n=27). Le diagnostic du KHPc était posé sur les données de l’examen clinique et de l’échographie thoracique dans la majorité des cas (73,5 %). Le scanner thoracique était indiqué dans 46,9 % cas. La fibroscopie bronchique était pratiquée chez 15 enfants (30,6 % des cas), ayant montré l’aspect de membrane hydatique dans 9 cas (18,4 %). Les complications étaient représenté par un KHP rompu (44 cas soit 89,8 %) dans les bronches dans 36 cas (73,5 %) et dans la plèvre dans 12 cas (24,5 %). Un KHP surinfecté était retrouvé dans 14 cas (28,6 %). Les formes multiples représentaient 10,2 % des cas. La localisation hépatique était associée dans 28,6 % des cas. Le traitement était chirurgical dans 48 cas (98 %) : une kystectomie (20 cas=40,8 %), une périkystectomie (15 cas=30,6 %) et une résection parenchymateuse réglée (14 cas=28,6 %). L’évolution postopératoire à distance était marquée par la survenue de séquelles dans 27 cas (55,1 %). Aucune récidive hydatique n’a pas été notée.

Conclusion

Il ressort dans notre étude que le KHPc est une source de difficultés thérapeutiques essentiellement si le traitement conservateur n’est pas possible. Le meilleur traitement reste préventif.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A241 - janvier 2018 Regresar al número
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