Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’un des désordres hormonaux féminins les plus communs. Le syndrome d’apnée hypopnée obstructive de sommeil (SAHOS) est de plus en plus décrit au cours de ce syndrome. L’objectif du travail est d’étudier la prévalence et décrire les facteurs favorisants du SAHOS chez les patientes suivies pour un SOPK.
Il s’agit d’une étude prospective incluant les patientes suivies pour un SOPK entre 2014 et 2016. Une polygraphie était réalisée pour toutes les patientes. Le diagnostic de SAHOS est établi conformément aux critères de la classification internationale des pathologies du sommeil dans sa 3e édition. On a défini deux groupes : G1 des patientes ayant un SAHOS et G2 des autres patientes.
On a inclus 30 femmes, en période d’activité génitale et d’âge moyen de 28,3 ans. G1 comportait 12 femmes (40 %) et G2 comportait 18 patientes (60 %). Le SAHOS était léger chez 75 % des patientes, modéré dans 16,7 % et sévère dans 8,3 % des cas. Les patientes du G1 avaient un indice de masse corporelle (IMC) significativement plus élevé que les patientes du G2 (37,23 kg/m2 vs 31,6 kg/m2, p=0,04). Le tour de taille du G1 est significativement plus élevé que dans le G2 (37,7cm vs 35,4cm, p=0,03). On n’a pas trouvé de corrélation entre l’hyperandrogénie clinique et biologique et le SAHOS chez les patientes ayant un SOPK.
La prévalence du SAHOS est considérablement élevée chez les patientes ayant un SOPK. Ce risque accru est en partie lié à l’obésité androïde chez ces femmes. En conséquence, le SAHOS doit être recherché chez les femmes ayant un SOPK particulièrement celles qui sont obèses.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.