Profil des résistances aux médicaments antituberculeux - 31/01/18
Resumen |
Introduction |
La tuberculose multirésistante pose un problème épidémiologique majeur et son identification en temps réel permet de limiter la transmission dans la collectivité. Sa fréquence est liée, d’une part, à l’utilisation anarchique des antituberculeux et, d’autre part, aux retards diagnostiques de cette forme dangereuse de la maladie.
Méthodes |
En cinq ans, 125 patients suivis au niveau des consultations de tuberculose et qui étaient suspects de multirésistance ou en échec de retraitement, ont bénéficié de tests de sensibilité aux antituberculeux par antibiogramme classique ou biologie moléculaire.
Résultats |
Sur le total des tests, 80 patients étaient confirmés multirésistants. Outre la perte de sensibilité à la Rifampicine et à l’INH, la résistance à la Streptomycine était de 76 % et à l’Ethambutol de 36 %. La perte de sensibilité aux 4 drogues à la fois (RHSE) était observée dans 26 % des cas. Nous avons enregistré 07 cas multirésistants primaires (jamais traités). Les cas familiaux représentaient 24 % des malades alors que seuls 07 malades ont bénéficié d’un test de sensibilité avant l’instauration de tout traitement et seulement 6 patients en échec de primo traitement ont fait un antibiogramme sans régime de retraitement ce qui représente 13 ; 3 % de l’ensemble des échecs. En ce qui concerne les tests rapides (technique MTBDR), uniquement 03 patients en ont bénéficié. Les tests de sensibilité aux médicaments de seconde intention étaient réalisés pour 20 patients (Ofloxacine, Kanamycine et Ethionamide) ce qui a révélé un malade XDR et deux patients résistants à la Kanamycine seule.
Conclusion |
La suspicion de multirésistance devrait engager un antibiogramme avant de commencer tout traitement et l’apport de la biologie moléculaire notamment le GeneXpert devrait être élargi pour le diagnostic précoce.
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