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Évaluation d’un programme de sevrage tabagique combiné à une réhabilitation respiratoire chez des malades atteints de BPCO post-tabagique - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.085 
B. Herer , C. Moulin, N. Comaille
 Service de réhabilitation respiratoire, Briis-Sous-Forges, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’enrôlement de malades atteints de BPCO non sevrés du tabac dans un programme de réhabilitation respiratoire (RR) est controversé. Nous avons évalué dans ce travail préliminaire les résultats d’une procédure de sevrage tabagique systématique au cours de la RR à la fin du stage et 6 mois après sa réalisation ainsi que l’interaction éventuelle du tabagisme actif sur les résultats de la RR.

Méthodes

Soixante-trois malades admis dans le service en 2016 ont été étudiés (81 % de l’effectif global pris en charge). Le stage de RR dure 4 semaines et est réalisé selon la procédure multidisciplinaire habituelle avec intervention systématique d’un tabacologue en entretien de groupe et personnalisé. Soixante-deux malades ont pu être évalués à 6 mois (1 décès peu après la sortie du stage de RR).

Résultats

Cinquante patients étaient non ou ex-fumeurs (groupe NF, femmes 40 %) ; 13 étaient fumeurs actifs à l’enrôlement (groupe F, femmes 54 %). L’âge moyen (années, moyenne±écart-type) était de 65,3±7,7 dans le groupe NF contre 60,0±26,6 dans le groupe F (p=0,025). La valeur du VEMS (% par rapport à la valeur théorique) au début du stage était 48,9±19,9 % dans le groupe NF contre 53,2±18,2 dans le groupe F (p=0,427). Les valeurs respectives du COPD Assessment Test (CAT), du score Hospital Anxiety Depression (HAD) et du test de marche de 6minutes (TM6, mètres) à l’enrôlement étaient respectivement entre les groupes NF et F : 20,1±7,8 contre 24,7±5,0 (p=0,058), 14,6±6,7 contre 15,2±5,6 (p=0,796) et 381±95 contre 403±91 (p=0,455). Les variations suivantes étaient respectivement enregistrées dans les groupes NF et F : CAT (−3,9 points contre −7,5 points) ; HAD (−2,7 points contre −4,1 points) ; TM6 :+13,1 % contre +11,7 %. Ces variations étaient significatives pour les 3 items (p<0,001), sans différence entre les groupes NF et F. À la fin du stage de RR, le taux de fumeurs actifs avait diminué de 38 % ; à 6 mois la diminution était de 30 %.

Conclusion

Les fumeurs actifs sont plus jeunes et ont plus tendance à présenter une BPCO symptomatique que les non ou ex-fumeurs à l’enrôlement en RR ; les possibilités d’évolution favorable de la RR ne sont pas annihilées par la persistance du tabagisme pendant la prise en charge ; à distance du stage de RR, le maintien du sevrage tabagique est soumis comme celui des acquis physiques à la même incertitude.

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Vol 35 - N° S

P. A40-A41 - janvier 2018 Regresar al número
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