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Ventilation non invasive chez des patients insuffisants respiratoires d’étiologie neuromusculaire. Etude de cohorte rétrospective monocentrique sur 15 ans (2001 à 2015) - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.092 
L. Griffon 1, M. Georges 1, C. Foignot 1, B. Fauroux 1, S. Aho 2, P. Bonniaud 1, C. Rabec 1,
1 Service de pneumologie et de soins intensifs respiratoires, Dijon, France 
2 Service d’épidémiologie et d’hygiène hospitalière, Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’efficacité de la ventilation non invasive (VNI) est établie pour contrôler l’hypoventilation alvéolaire dans l’insuffisance respiratoire chronique des patients neuromusculaires (NM). Elle doit être mise en place selon des critères cliniques et fonctionnels défini par l’HAS [1] pour chaque maladie NM. Les objectifs de notre étude étaient de décrire les caractéristiques des patients NM bénéficiant d’une mise en place de VNI dans le service de pneumologie et soins intensifs respiratoires du CHU de Dijon de janvier 2001 à décembre 2015, d’évaluer le respect des recommandations dans nos pratiques et de mesurer l’influence de nos pratiques sur la survie.

Méthodes

Nous avons recueilli les anomalies cliniques et fonctionnelles présentes à la mise en place de la VNI ainsi que ses modalités et la date de décès ou de trachéotomie chez 173 patients NM au stade de l’insuffisance respiratoire.

Résultats

Dans notre cohorte rétrospective, 115 patients souffrent de sclérose latérale amyotrophique, 24 d’une myotonie de Steinert, 12 d’une maladie de Duchenne et 6 d’une myopathie de Becker. La VNI a été débutée devant une insuffisance respiratoire aiguë dans 19 % des cas et devant une hypercapnie aux gaz du sang à l’état stable dans 37 % des cas. La VNI a été mise en place conformément aux recommandations HAS dans 68,2 % des cas. Au cours des 15 dernières années, on retrouve une tendance à une installation plus précoce de la VNI : CVF à 39 [29–47] % vs 55 [42–71] % après 2007, p<0,01 ; PaCO 2 à 49 [42–55] mmHg vs 43 [39–49] mmHg, NS ; PiMAX 18 [14–28] % vs 28 [19–36] %, NS. Cela est probablement dû au dépistage plus systématique de l’hypoventilation alvéolaire nocturne par capnographie transcutanée, utilisée dans 25 % des cas avant 2007 vs 67 % après 2007. En analyse multivariée, en prenant comme facteur confondant le groupe étiologique, la période de mise en place (avant ou après 2007) n’influence significativement pas la survie (OR=1,1[0,7–1,7]).

Conclusion

Le dépistage systématique et performant de l’hypoventilation alvéolaire nocturne par capnographie transcutanée et la surveillance fonctionnelle régulière des patients NM au cours des 15 années de notre étude suggère la nécessité d’une mise en route plus précoce de la VNI sans impact manifeste sur la survie. Une étude prospective randomisée est nécessaire pour démontrer le bénéfice en terme de qualité de vie d’une prise en charge respiratoire précoce des patients NM.

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Vol 35 - N° S

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