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Effets des hormones sexuelles sur le contrôle de l’asthme chez la ménopausée - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.158 
S. Aissani 1, , I. Ararem 2, H. Haouichat 3, A. Zitouni 1, M.E.H. Haffaf 4
1 Service de pneumologie Mohammed Seghir El Nekkache, Alger, Algérie 
2 Service de médecine préventive Mohammed Seghir El Nekkache, Alger, Algérie 
3 Médecin libéral, Alger, Algérie 
4 Service de médecine nucléaire, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’asthme peut persister après la ménopause mais peut apparaître en péri- ou post-ménopause. Le but de notre étude est d’étudier les caractéristiques de l’asthme en état stable chez la ménopausée et de déterminer les femmes à risque du non-contrôle et/ou à risque d’asthme après la ménopause en fonction des taux d’hormones sexuelles.

Méthodes

Étude descriptive prospective de 2011 à 2016. Elle a porté sur 106 femmes asthmatiques ménopausées et réparties en 2 groupes selon l’apparition de l’asthme avant ou après la ménopause. Elles ont bénéficié de tests cutanés, d’une spirométrie et d’un dosage de la progestérone et de l’estradiol.

Résultats

Ces asthmatiques sont âgées de 45 à 70 ans avec un âge moyen de 58,39±7,32 ans. Elles ont un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 28,83±5,68kg/m2. L’exposition au tabac passif est retrouvée chez plus de la moitié des cas. Lorsque l’asthme apparaît après la ménopause (24 patientes), la ménopause précoce est retrouvée chez 12,5 % des cas et les tests cutanés sont positifs seulement dans 23,8 % des cas. Lorsque l’asthme apparaît avant la ménopause (82 patientes) et l’IMC moyen est de 28,87±5,06kg/m2. Ces femmes ont été ménopausées à un âge normal mais présentent une fonction respiratoire diminuée. Le non-contrôle global est retrouvé chez 58,5 % des patientes ayant eu un asthme après la ménopause et chez 43,9 % chez celles dont l’asthme est apparu avant la ménopause avec une différence statistiquement significative (p=0,04). Il n’y avait pas de différence significative des taux des hormones étudiées entre les deux groupes. Mais la sévérité et le non-contrôle de l’asthme sont associés à des taux d’estradiol significativement plus élevés.

Conclusion

L’implication des œstrogènes dans le contrôle et la sévérité de l’asthme n’est pas négligeable dans ce travail. L’interaction possible de ces hormones avec d’autres facteurs liés au terrain comme l’exposition tabagique et l’obésité est très fortement suspectée.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A76 - janvier 2018 Regresar al número
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