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Y a-t-il un impact des immune check-point inhibiteurs (ICI) de 2e ligne sur la réponse aux thérapies ciblées ultérieures dans les CBNPC de stade avancé ? - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.219 
M. Souquet-Bressand 1, P. Tomasini 1, A. Jeanson 1, M. Boucekine 1, N. Khobta 2, M. Grangeon 1, S. Chaleat 1, C. Fournier 1, L. Greillier 1, R. Nouar 1, F. Barlesi 1, C. Mascaux 1,
1 Aix-Marseille University, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
2 Centre hospitalier de Castelluccio, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Ajaccio, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Dans moins de 50 % des cas, les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) traités par ICI bénéficient d’un traitement ultérieur ou plus, souvent une monochimiothérapie ou un inhibiteur de tyrosine-kinase (TKI) du récepteur de facteur de croissance épidermoïde (EGFR). Les taux de réponse objective (TRO) aux thérapies ciblées (TC) de deuxième ligne ou plus chez les patients non sélectionnés sont habituellement de 3 à 7 %, les taux de contrôles de la maladie (TCM) de 22 à 50 % avec une survie sans progression (SSP) médiane de 2,4 mois et une survie globale (SG) médiane de 6,8 mois. Le taux de réponse aux TKIs pourrait être augmenté après immunothérapie (IO). Cette étude a pour but d’analyser l’efficacité des TC après une IO.

Méthodes

Dans cette étude observationnelle rétrospective bicentrique (Assistance publique–Hôpitaux de Marseille et centre hospitalier de Castelluccio), nous avons extrait du dossier médical et analysé les données cliniques et biologiques des patients ayant signé un consentement éclairé et ayant bénéficié d’un traitement par IO pour un CBNPC avancé entre avril 2013 et juin 2017. Nous avons analysé les TRO, de TCM, la SSP et la SG des patients qui ont reçu une TC post-IO.

Résultats

Parmi les 293 patients avec un CBNPC ayant reçu un IO, 51 ont reçu une TC ultérieure : EGFR TKIs, n=40 (erlotinib, n=38), vémurafénib, n=4, anti-ALK, n=3 (crizotinib, n=2) dont 7 arboraient une mutation activable (3 BRAF, 2 EGFR, 2 ALK). Les TRO et TCM étaient de 3,9 et 29,4 % ; les PFS et SG médianes de 1,84 mois et 5,4 mois, respectivement. Parmi ces patients, 28 ont reçu une TC directement après IO et présentent les résultats suivants : TRO (3,6 %), TCM (21,4 %), SSP et SG (1,8 et 5,7 mois). Nous avons également comparé l’efficacité d’une TC post-IO en fonction de plusieurs facteurs (la réponse à l’IO, sa toxicité spécifique, une toxicité de grade 3 ou plus ou la présence de thyroïdite) sans retrouver de valeur prédictive sur la réponse à une TC post-IO.

Conclusion

Dans cette étude sur 51 patients, les TRO, TCM de la TC sont équivalents aux données retrouvées dans la littérature en l’absence d’IO antérieure mais la SSP et la SG après IO sont sensiblement moins bonnes qu’en l’absence d’IO antérieure. Nous n’avons identifié aucun facteur prédictif de la réponse à la TC parmi ces patients.

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Vol 35 - N° S

P. A99-A100 - janvier 2018 Regresar al número
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