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Douleur et cancer bronchique - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.454 
L. Ihadjadene 1, H. Ammour 2, C. Sedkaoui 2, A. Zeghoud 1, , R. Abdellaziz 1
1 Service de pneumologie, CHU, Tizi Ouzou, Algérie 
2 Service oncologie, CHU, Tizi Ouzou, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La douleur cancéreuse est unanimement reconnue comme inacceptable. Néanmoins, elle reste insuffisamment prise en charge et ce malgré le vaste arsenal thérapeutique dont dispose le corps médical.

Méthodes

Étude prospective descriptive portant sur des malades pris en charge pour cancer bronchique aux services de pneumologie et d’oncologie du CHU de Tizi-Ouzou durant la période allant de janvier à août 2018. C’est une enquête par questionnaire et fiches de recueil de données avec plusieurs items liés au cancer bronchique et à la douleur.

Résultats

Quatre-vingt-quinze patients ont été inclus, 89 % étaient des hommes et 85 % tabagiques. Le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome, 70 % des patients étaient au stade IV, 21,5 % au stade III b et 7,7 % au stade I. Les métastases osseuses étaient les localisations secondaires les plus fréquentes, suivi par l’atteinte pleurale. La douleur était présente chez 52,3 % des patients venant en tête de tous les symptômes. Elle était chronique dans 82,3 % des cas, permanente chez 47,1 % des cas. Elle était lancinante chez 13,1 %, angoissante chez 53,6 %, épuisante chez 17,9 %, déprimante chez 6 % et obsédante chez 6 % des patients. De type nociceptive chez 64,6 % et neuropathique chez 21,5 % des patients. Elle était intense pour 10,8 % des patients, très intense pour 35,4 % d’entre eux. Pour le traitement antalgique 33 % des patients étaient au pallier 1, 50 % au pallier 2 et 17 % au pallier 3. Seuls 55,6 % des patients au pallier 1, 31 % au pallier 2 et 13 % au pallier 3 disaient être soulagés. Le retentissement sur la qualité de vie était important puisque 25 % des patients avaient une anxiété-dépression. La douleur poussait 17 % d’entre eux à l’isolement, modifiait leur appétit dans 17 % ou les empêchait de dormir dans 24 %.

Conclusion

La douleur cancéreuse nécessite une prise en charge complexe personnalisée et adaptée à chaque patient. Son soulagement est avant tout une question humanitaire et d’éthique, il doit se faire dans des structures spécialisées ou plusieurs méthodes thérapeutiques pourraient être associées en soulignant l’intérêt primordial de la multidisciplinarité.

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© 2018  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A202-A203 - janvier 2019 Regresar al número
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