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Intérêt du télé-monitoring dans la mise en place et le suivi de la pression positive continue (PPC) pour la prise en charge des patients atteints d’un syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) : étude randomisée contrôlée - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.135 
S. Vaudan 1, F. Vienne 1, A. De Lys 2, H. Takahashi 2, S. Bochet 2, S. Grandin 3, F. Charbonnier 4, P. Kehrer 5, O. Contal 1,
1 HESAV, Haute école spécialisée de suisse occidentale, Lausanne, Suisse 
2 Ligue pulmonaire genevoise, Genève, Suisse 
3 CMPR, Genève, Suisse 
4 Centre médical de la Servette, Genève, Suisse 
5 Centre de Médecine du Sommeil et de l’Éveil, Genève, Suisse 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le nombre de traitements par PPC du SAOS est toujours plus important. L’utilisation du télé-monitoring lors de l’initialisation du traitement pourrait être un outil facilitant la mise en place du traitement et le suivi au cours des 3 premiers mois. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’adhérence à la PPC, la somnolence, l’état dépressif après 3 mois de traitement. Le temps de prise en charge des patients par l’équipe soignante a également été évalué.

Méthodes

Cent-vingt patients avec un index d’apnées hypopnées (IAH)>15/h ont été randomisés en un an. Le groupe standard (GS) après la mise en place du matériel a vu sa titration effectuée par des RDV physiques, alors que le groupe télé-monitoring (GT), après la mise en place du matériel, n’a ensuite eu que des contacts téléphoniques. Si les patients avaient des problèmes liés à leur traitement, ils pouvaient à tout moment prendre un RDV avec le personnel soignant.

Résultats

Les groupes sont comparables concernant l’IAH (40±20/h), leur IMC (31,5±6,3kg/m2), leurs scores d’Epworth (10,3±5,5) et de Pichot (4,5±4) (Fig. 1). Après 3 mois, 8 patients stoppent leur traitement dans le GS et 7 dans le GT. L’IAH résiduel, les fuites, le nombre d’heures d’utilisation, les scores de Pichot et d’Epworth n’ont pas de différence statistique entre les deux groupes. Le temps de prise en charge des patients par l’équipe soignante ne diffère pas entre les deux groupes et il y a significativement plus de RDV physiques avec GS vs GT (3,2±0,1 vs 1,6±0,1).

Conclusion

L’utilisation du télé-monitoring lors de la mise en place du traitement par PPC lors du SAOS ne semble pas impacter l’adhérence au traitement, et semble avoir la même efficacité. Le télé-monitoring ne semble pas diminuer non plus la charge d’activité du personnel soignant ; en revanche elle évite des déplacements aux patients. L’utilisation du suivi à distance peut donc avoir une place dans la prise en charge par PPC des patients atteints d’un SAOS. Cela peut permettre une organisation plus simple du personnel soignant, et peut diminuer les déplacements.

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Vol 36 - N° S

P. A71 - janvier 2019 Regresar al número
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