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Corrélation de l’indice de masse maigre avec le degré de sévérité de la maladie dans la bronchopneumopathie chronique obstructive - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.214 
K. Kchaou , R. Kammoun, A. Krid, D. Masmoudi, I. Kammoun, K. Masmoudi
 Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie aux conséquences systémiques multiples, parmi lesquelles nous citons la fonte musculaire qui peut être évaluée par l’indice de masse maigre (IMM). Le but de la présente étude était de chercher une corrélation entre l’IMM et le degré de sévérité de la BPCO (degré d’obstruction bronchique, sévérité de la dyspnée, qualité de vie).

Méthodes

Nous avons inclus, dans cette étude transversale (octobre 2018–juin 2019), 50 hommes atteints de BPCO stable. La population d’étude a été divisée en deux groupes : 27 sujets ayant une BPCO légère à modérée (G1) et 23 sujets ayant une BPCO sévère à très sévère (G2) (selon GOLD 2019). La masse maigre (MM) mesurée par impédance bioélectrique, l’IMM (MM/taille2), le degré d’obstruction ( % du VEMS), la sévérité de la dyspnée par l’échelle Modified Medical Research Council (MMRC) et la qualité de vie par le questionnaire COPD Assessment Test (CAT) ont été évalués.

Résultats

L’âge moyen (ans) et l’indice de masse corporelle (IMC) moyen (kg/m2) étaient respectivement de 64,94±6,27 et de 24,55±4,14 sans différence significative entre les deux groupes. Une différence significative entre les deux groupes a été objectivée en termes de CAT (G1 : 16,74±4,95 vs G2 : 24,73±3,8 ; p<0,001) et MMRC (G1 : 1,77±0,97 vs G2 : 2,69±0,63 ; p<0,001). Par ailleurs, l’IMM (kg/m2) était significativement plus bas dans G2 (G1 : 19,51±2,21 vs G2 : 17,08±2,41 ; p<0,001) et était significativement corrélé au pourcentage du VEMS (p=0,016 ; r=0,34), à l’échelle de dyspnée MMRC (p=0,004 ; r=−0,4) et au questionnaire CAT (p=0,002 ; r=−0,42).

Conclusion

L’IMM peut expliquer en partie la gravité de la BPCO en tant que maladie multisystémique puisque qu’elle ne peut pas être pleinement expliquée par les variables spirométriques.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 103 - janvier 2020 Regresar al número
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