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Faut-il dépister les troubles ventilatoires chez les sujets coronariens tabagiques ? - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.216 
A. Touil 1, , F. Yangui 1, S. Antit 2, H. Cherif 1, M. Triki 1, L. Zakhama 2, S. Ben Youssef 2, M.R. Charfi 1
1 Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunisie 
2 Service de cardiologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

De nombreuses études ont conclu que les pathologies cardiaques sont plus fréquemment rencontrées au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), par rapport à la population générale et qu’elles représentent une cause majeure de décès et de complications indépendamment du stade de la BPCO. La situation inverse, soit la prévalence des troubles ventilatoires (TV) et particulièrement du trouble ventilatoire obstructif et de la BPCO au cours de la cardiopathie ischémique (CI), a été moins bien étudiée auparavant. Le but de ce travail était de déterminer la prévalence des TV chez des patients coronariens tabagiques.

Méthodes

Étude prospective transversale incluant 122 patients tabagiques suivis à la consultation externe du service de cardiologie de l’hôpital des FSI pour CI stable entre août et décembre 2017. Une spirométrie a été réalisée chez tous les patients. Les différents TV ont été définis selon les équations du GLI. La BPCO était définie par un rapport VEMS/CVF<0,7.

Résultats

L’âge moyen était de 59,3±9,5 ans avec une nette prédominance masculine. Le tabagisme moyen était estimé à 52,3±28,3 PA. La durée moyenne de suivi était de 3,9 ans. Le diabète, l’hypertension artérielle et la dyslipidémie étaient les comorbidités les plus fréquentes (55,7 %, 46,7 % et 46,7 %). La dyspnée d’effort était le signe respiratoire le plus fréquent (46,7 %). La spirométrie était normale dans 69,7 % des cas. Un trouble ventilatoire obstructif, une atteinte isolée des petites voies aériennes et un trouble ventilatoire restrictif étaient diagnostiqués dans respectivement 14,7 %, 8,2 % et 7,4 % des cas. La fréquence de la BPCO était de 19,7 %, dont 70,8 % des patients, étaient diagnostiqués au moment de l’étude. La BPCO était classée légère, modérée, sévère et très sévère respectivement chez 25 %, 62,5 %, 8,3 % et 4,2 % des patients. La comparaison des patients en fonction de la nature du TV a montré que l’hypertension pulmonaire, la dysfonction du ventricule droit et la présence d’une lésion coronaire menaçante étaient significativement plus fréquentes chez ces patients (p<0,05).

Conclusion

Les TV semblent être fréquents chez les coronariens tabagiques, d’où l’intérêt de faire un dépistage précoce et de demander une spirométrie systématiquement chez ces patients afin de soulager leur dyspnée et d’améliorer la prise en charge et le pronostic de leur pathologie cardiaque.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 104 - janvier 2020 Regresar al número
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