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Profils moléculaires des cancers bronchiques non à petites cellules à la Réunion - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.245 
D. Moreau 1, E. Huchot 2, N. Allou 1, V. Gazaille 1, E. Chirpaz 1, A. Saint Paul 1, M. André 1,
1 CHU Félix-Guyon, Saint-Denis, Réunion 
2 CHU Alfred-Isautier, Saint-Pierre, Réunion 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La prise en charge du cancer bronchopulmonaire a été transformée par la découverte d’altérations moléculaires potentiellement actionnables par des thérapies ciblées. Le profil moléculaire des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC) a été établi par l’étude Biomarqueurs France. Cette étude a montré que le fait de présenter une anomalie moléculaire modifie de façon significative la survie sans progression en première ligne et la survie globale. La population réunionnaise est cosmopolite et métissée. Les profils moléculaires des patients suivis pour un cancer bronchique non à petites cellules à la Réunion ne sont pas connus depuis la généralisation du séquençage haut débit.

Méthodes

Cette étude est observationnelle, rétrospective, multicentrique. Elle inclut les cas de CBNPC diagnostiqués à la Réunion entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2018 ayant bénéficié d’une analyse moléculaire au CHU de Bordeaux. L’objectif principal est de déterminer la fréquence des profils histologiques et biomoléculaires des CBNPC diagnostiqués à la Réunion.

Résultats

Au total, 310 patients ont bénéficié d’un diagnostic de CBNPC et d’une recherche d’altération moléculaire dont 281 adénocarcinomes (91 %). Deux cent sept patients (66 %) sont nés à la Réunion, 79 (25 %) sont non-fumeurs et 109 sont des femmes (35 %). Une altération moléculaire est retrouvée chez 178 patients (57 %). Une mutation EGFR a été retrouvée chez 69 patients (22 %), une mutation KRAS chez 71 patients (23 %), des mutations PIK3CA et MET chez 11 patients (3,5 %), une mutation BRAF chez 10 patients (3 %), une mutation HER chez 7 patients (2 %), un réarrangement ALK chez 5 patients (1,6 %) et un réarrangement ROS1 est présent chez un patient (0,30 %). Pour les autres mutations rares : 4 patients présentent la mutation STK11 (1,3 %) et 1 patient (0,30 %) présente une mutation MAP2K1, ERB4 ou INI 1. Concernant la mutation EGFR, 23 % des adénocarcinomes, 40 % des femmes, 55 % des non-fumeurs et 23 % des patients nés à la Réunion sont mutés EGFR (Fig. 1).

Conclusion

La population de patients porteurs de CBNPC prise en charge à La Réunion présente un taux de mutations EGFR deux fois plus élevé qu’en France métropolitaine. Ce taux de mutation se rapproche des populations asiatiques et plus particulièrement indiennes. Même si ces résultats suggèrent une influence génétique l’existence de facteurs environnementaux spécifiques ne peut être écartée.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 116-117 - janvier 2020 Regresar al número
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