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Comportements et attitudes tabagiques chez les médecins et étudiants en médecine tunisiens - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.290 
A. Ezzaouia , M. Ghazzai, H. Smadhi, I. Moussa, H. Kchouk, H. Kamoun, I. Akrout, D. Greb, H. Ben Abdelghaffar, H. Hassen, L. Fekih, M.L. Megdiche
 Service de pneumologie, Ibn-Nafiss, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Médecins et étudiants en médecine jouent un rôle primordial dans la lutte anti-tabac. Ils sont en effet les premiers à sensibiliser, informer et aider au sevrage. Il est donc pertinent de déterminer la prévalence tabagique chez cette population particulière et ce afin d’étudier leur comportements et attitudes vis-à-vis du tabagisme.

Méthodes

Il s’agissait d’une enquête descriptive transversale ayant été réalisée à l’aide d’un auto-questionnaire distribué à 557 étudiants et médecins de la faculté de médecine de Tunis.

Résultats

Les étudiants représentaient 52,2 % de la population (n=291), et les médecins 47,8 % (n=266). La prévalence tabagique globale était de 26 % et elle était plus élevée chez les médecins que chez les étudiants. Le sexe ratio de notre échantillon était de 0,48 avec une prédominance féminine : 362 femmes contre 174 hommes et 21 non précisés. L’âge moyen de début était de 17,5 ans mais 47,2 % des fumeurs avaient débuté pendant leurs études médicales. Parmi les fumeurs, 36,9 % fumaient des cigarettes d’origine tunisienne, 65 % des cigarettes d’origine étrangère, 5 % consommaient des cigarettes d’origine inconnue, 7 % des cigarettes électroniques et 15 % la Chicha. Le taux de dépendance selon le score de Fagerström était significativement associé au sexe masculin, l’âge de début, le fait de vivre seul, et une consommation quotidienne. Parmi les fumeurs, 85,6 % rapportaient avoir essayé d’arrêter. Les raisons principales étaient la motivation personnelle, l’économie d’argent et la prévention de la maladie. Les causes de rechutes étaient la convivialité et la pression des examens et du travail. Parmi les étudiants et médecins, 45,3 % jugeaient avoir des connaissances générales et non spécifiques sur les méfaits du tabac, et 78,2 % pensaient que les médecins étaient plus tenus que la population générale de s’abstenir de fumer. Les fumeurs étaient significativement plus réticents que les non-fumeurs envers les mesures de lutte anti-tabac.

Conclusion

L’épidémie tabagique en Tunisie reste un problème de santé publique majeur. Il est essentiel de sensibiliser les futurs et actuels médecins sur leur rôle primordial dans la prévention et le sevrage tabagique.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 134 - janvier 2020 Regresar al número
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