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Aspergilloses pulmonaires chroniques en France : prévalence, pronostic et pathologies pulmonaires préexistantes sur la base nationale du PMSI de 2009 à 2018 - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.022 
T. Maitre 1, , J. Cottenet 2, C. Godet 3, P. Bonniaud 4, C. Quantin 5, J. Cadranel 6
1 Sorbonne université, Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
2 Département d’informatique médical, centre hospitalier universitaire François-Mitterrand, Dijon, France 
3 Service de pneumologie, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, hôpital Bichat, Paris, France 
4 Service de pneumologie, CHU François-Mitterrand, Dijon, France 
5 Département d’informatique médical, centre hospitalier universitaire François-Mitterrand, Biostatistics, Biomathematics, Pharmacoepidemiology and Infectious Diseases (B2PHI), INSERM, UVSQ, Institut Pasteur, université Paris-Saclay, Paris, France 
6 Service de pneumologie, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, hôpital Tenon, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’aspergillose pulmonaire chronique (APC) est une infection émergente survenant chez des patients (pts) avec un terrain respiratoire fragilisé par une pathologie pulmonaire préexistante (PPP) ; leur prévalence est liée à celle de la tuberculose (TB) dans les pays à forte endémie tuberculeuse [2, 1]. Les données épidémiologiques sont insuffisantes dans les pays à faible incidence tuberculeuse comme la France. L’objectif de cette étude est de décrire la prévalence, l’incidence et le pronostic des APC et des PPP chez les pts hospitalisés en France de 2009 à 2018.

Méthodes

À partir de la base nationale de données du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), nous avons calculé la prévalence, et l’incidence hospitalière des APC de 2009 à 2018. La morbi-mortalité et les proportions de PPP ont été évaluées 5 ans avant et après le diagnostic d’APC.

Résultats

La prévalence annuelle des APC a augmenté de 1759 cas en 2009 à 2100 cas en 2018 (p<0,01). La majorité des pts était des hommes (63 %) avec un âge moyen de 65 ans. Chez les 2022 cas incidents d’APC hospitalisés en 2018, les proportions de BPCO, emphysème, de cancer bronchique et de fibrose pulmonaire diagnostiqués dans les 5 années précédentes étaient de 44, 22, 13 et 6 % respectivement (Tableau 1). Les proportions de TB et d’infections à mycobactéries non-TB ne représentaient que 3 % chacune. Chez les 1705 cas incidents d’APC hospitalisées en 2013, la mortalité globale était de 45 % à 5 ans. Les proportions à 5 ans, de nouvel épisode d’APC et de chirurgie thoracique étaient de 3 et 10 % respectivement.

Conclusion

Nous décrivons ici la plus grande cohorte d’APC hospitalisée en France. L’APC est plus fréquemment associée à la BPCO, l’emphysème, le cancer bronchique et la fibrose pulmonaire qu’aux infections à mycobactérie. La fréquence et mortalité importante des APC hospitalisées pourraient bénéficier d’un dépistage ciblé des pts atteints de PPP.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 17 - janvier 2020 Regresar al número
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