Suscribirse

Les patients porteurs de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) associée à un diabète type 2 sont-ils plus réhospitalisés pour exacerbations que les non-diabétiques ? - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.441 
K. Deghdegh 1, , K. Amoura 1, F. Khallouf 1, L. Belaid 2, Z. Amokrane 3, R. Benali 1
1 Faculté de médecine, Annaba, Algérie 
2 STMR.EPSP, Annaba, Algérie 
3 Pneumologie, CHU, Constantine, Algérie 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Les comorbidités au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) peuvent influencer indépendamment le pronostic. Il est recommandé de les rechercher et les traiter correctement. Parmi ces comorbidités le diabète non insulinodépendant ou type 2 (DT2). La prévalence du DT2 chez les patients porteurs de BPCO peut atteindre 21 % [1]. Il est bien établi que le DT2 au cours de la BPCO est significativement associé à une augmentation de la mortalité, l’allongement de la durée d’hospitalisation et au déclin de la fonction respiratoire, néanmoins son impact sur le risque de réhospitalisation est controversé. L’hypothèse de notre étude est de savoir si les patients porteurs de BPCO associée à un TD2 sont plus réhospitalisés pour exacerbations que les non-diabétiques ?

Méthodes

Étude prospective observationnelle de 4 ans (01.01.2013 au 31.12.2016), qui a concerné tous les patients hospitalisés pour exacerbation de BPCO. (EABPCO) : 217 cas tous de sexe masculin ont étés inclus. Les définitions de la BPCO et du DT2 retenues sont respectivement celles du GOLD et de l’OMS. Un mois après l’hospitalisation nous avons recueilli pour chaque cas, les données, les comorbidités, l’IMC, le périmètre abdominal, une spirométrie avec test de réversibilité, et un bilan biologique comportant une glycémie à jeun, HBA1c, cholestérol, LDL, HDL, CRP, Chaque patient a été suivi 12 mois et le nombre de réhospitalisations pour EABPCO a été noté. La population d’étude a été répartie en 2 groupes G1 (BPCO+DT2) et G2 (BPCO). Le consentement des patients a été obtenu. L’analyse statistique par le Minitab16. L’odds ratio pour le risque de réhospitalisation a été calculé. Taux significatif p<0,05.

Résultats

Sur les 217 cas : G1=28 patients (12,9 %) avaient un DT2 ; G2=189 (87,1 %) n’avaient pas de DT2. L’âge moyen dans G1 : 69±12 ans dans le G1 : 64±08 ans (p=0,06). Dans le G1 : la glycémie moyenne 7,3±81, HBA1c moyenne 6,13. Le VEMS était plus bas et l’HDL ; le cholestérol et l’indice de comorbidités plus élevés dans le G1 avec une corrélation significative. Onze sur 28 (39 %) patients dans le G1 et 61/189 (32,27 %) patients dans le G2 ont étés réhospitalisés au moins 1 fois (p=0,02) mais OR après ajustement aux facteurs de risque n’est pas significatif. (OR ; IC95 %) 1,3728 (0,6670–1,2255).

Conclusion

Une des comorbidités fréquentes au cours de la BPCO : le DT2 est fréquent 12,9 % dans notre étude ; mais il ne semble pas constituer un facteur de risque de réhospitalisation pour EABPCO.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 12 - N° 1

P. 197 - janvier 2020 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Contribution pour améliorer la prise en charge de la BPCO en Afrique noire
  • J.C. Anon, R. Dembele, Y. Toh-Bi, L. Yeo, H. Dje-Bi, V. Achi, M. Ndhatz-Sanogo
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Les facteurs prédictifs de survenue des exacerbations dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
  • B. Oujidi, A. Bennani, Y. Berrabah