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Pronostic des cancers pulmonaires traités par radiothérapie stéréotaxique en cas d’altération sévère de la fonction respiratoire - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.463 
O. Pelton 1, , B. Mastroianni 1, L. Claude 2
1 Pneumologie, Lyon, France 
2 Radiothérapie, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La radiothérapie hypofractionnée en conditions stéréotaxiques (RTS) est actuellement un traitement standard, utilisé comme alternative à la chirurgie dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) sans envahissement ganglionnaire ou métastatique. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le pronostic de la RTS dans le traitement des cancers bronchiques localisés chez les patients insuffisants respiratoires sévères.

Méthodes

Les patients ayants été traités par RTS entre octobre 2010 et août 2018 ont été analysés et inclus s’ils étaient atteints d’un CBNPC localisé et avaient un volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) inférieur ou égal à 1 L ou à 35 % de la normale. Les caractéristiques des patients, la survie, les rechutes et les toxicités de la radiothérapie ont été recueillies de manière rétrospective. Sur les 271 patients traités par RTS pendant la durée de l’étude, 33 patients présentaient les critères d’inclusion.

Résultats

Avec un suivi médian de 4,2 ans (0,1–7,8), la survie globale à 1, 2 et 5 ans étaient respectivement de 88 % (IC95 % : 70–95), 65 % (IC95 % : 45–80) et 37 % (IC95 % : 18–57). L’analyse en sous-groupes montrait une tendance à une meilleure survie globale en cas de performance status égal à 0 ou 1, d’âge inférieur à 75 ans, de taille tumorale inférieure à 2 centimètres et d’absence de coronaropathie. La médiane de survie sans progression était de 1,6 an (IC95 % : 0,9–2,5). Vingt-trois patients (69,7 %) ont présenté une rechute dont 3 (9 %) une rechute locale en territoire irradié. Concernant la toxicité, seulement 3 patients ont présenté des complications suite à la radiothérapie : une toxicité précoce avec une fracture de côte de grade 2 et deux toxicités tardives avec une pneumopathie de grade 1 et une de grade 2. Les toxicités n’ont donc pas engagé le pronostic vital et ont été résolutives après traitement spécifique.

Conclusion

Malgré un nombre limité de patients, les résultats de cette étude incitent à traiter ces patients insuffisants respiratoires sévères par RTS pour des tumeurs pulmonaires localisées, comme alternative à la chirurgie du fait d’un pronostic semblant similaire aux patients sans maladie respiratoire.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 210-211 - janvier 2020 Regresar al número
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