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Prise en charge en centre de réhabilitation respiratoire du syndrome d’Ehlers–Danlos : étude rétrospective - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.546 
A. Hakimi 1, , 2 , C. Bergoin 2, A. De Jesus 2, D. Deparcy 2, O. Florea 2, A. Hoorelbecque 2, P. Ramon 2, P. Mucci 1
1 Université Lille, Université Artois, Université Littoral Côte d’Opale, EA 7369, unité de recherche pluridisciplinaire sport santé société (URePSSS), Lille, France 
2 Clinique de la Mitterie, Lomme, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les syndromes d’Ehlers–Danlos (SED) sont un groupe hétérogène de troubles génétiques du tissu conjonctif [1]. La symptomatologie respiratoire est très fréquente associant dyspnée, hyperventilation et crises de blocage respiratoire [2]. Il n’existe aucune ligne de conduite de qualité sur la prise en charge des SED. La clinique de la Mitterie propose des stages de réhabilitation dédiés aux patients atteints d’un SED. Chaque stage est constitué de 20jours de prise en charge répartis sur 8 semaines. La réhabilitation est pluridisciplinaire et comprend des activités physiques variées ainsi que des ateliers d’éducation thérapeutique du patient menés par différents professionnels.

Méthodes

Une étude rétrospective a été menée sur les dossiers des patients atteints d’un SED inclus au sein du stage de réhabilitation entre septembre 2017 et juin 2018. Les mesures rapportées sont le test de marche de 6minutes, le questionnaire de Nijmegen, l’échelle HAD ainsi que le questionnaire SF-36. Les mesures ont été prises au début et à la fin du stage et 6 semaines après la fin du stage. L’analyse statistique des données est faite à l’aide d’un test t apparié. Le seuil de significativité choisi est p0,05.

Résultats

Au total 30 dossiers ont été étudiés (28 femmes, 2 hommes). Parmi ces dossiers 20 présentaient des données complètes à 6 semaines. Les résultats sont présentés dans le Tableau 1. Nous observons une amélioration significative du test de marche de 6minutes, une amélioration significative du score de dyspnée sur le questionnaire de Nijmegen qui survient après le stage, une amélioration significative du score énergie/fatigue du SF-36 maintenue dans le temps, une amélioration significative mais temporaire du score de santé mentale et une amélioration du score de limitations liées à la santé physique qui survient après le stage (Tableau 1).

Conclusion

Ces résultats préliminaires suggèrent des bénéfices aussi bien sur la capacité physique, que sur la qualité de vie et le bien-être des patients atteints d’un SED. D’autres études sont cependant nécessaires et nous souhaitons poursuivre l’évaluation de notre activité avec une étude prospective contrôlée.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 244-245 - janvier 2020 Regresar al número
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