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Dépistage des troubles du sommeil et des troubles anxiodépressifs chez les externes en médecine - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.593 
H. Snene 1, , K. Zayen 1, H. Blibech 1, S. Abdellatif 1, A. Saidane 1, J. Daghfous 1, R. Rafrafi 2, N. Mehiri 1, N. Ben Salah 1, B. Louzir 1
1 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi-Slim, service de pneumologie-allergologie, Sidi Daoud, La Marsa, 2070 Tunis, Tunisie 
2 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi-Slim, service de psychiatrie, Sidi Daoud, La Marsa, 2070 Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le cursus médical est l’un des parcours les plus longs et les plus contraignant. Certains auteurs l’incriminent dans l’apparition de troubles du sommeil et de troubles psychoaffectifs chez les étudiants en médecine [1]. Le but de ce travail était de dépister les troubles du sommeil et les troubles psychoaffectifs des externes en médecine.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale basée sur un questionnaire en ligne publié sur le site de la faculté de médecine de Tunis avec des réponses anonymes. Ce questionnaire était composé du questionnaire du sommeil de Spiegel (score/30) et de l’échelle HAD (score/21 pour l’anxiété et la dépression). Des troubles du sommeil étaient diagnostiqués si le score de Spiegel était<15 et la présence d’anxiété et/ou de dépression était détectée si le score était>7 respectivement pour chaque pathologie. L’échelle HAD ne détecte que les troubles psycho-émotionnels qui doivent être confirmés par un psychiatre. Les analyses statistiques ont été effectuées avec le Logiciel SPSS 25.0.

Résultats

Cent quatre-vingt-dix externes en médecine ont répondu au questionnaire (âge moyen=22±2 ans). Cinquante-trois pour cent étaient des filles, 23 % des garçons et 24 % n’ont pas précisé leur sexe. Le score de Spiegel moyen était de 19,38±4,3 et 21 % des cas avaient des troubles du sommeil. Le score d’anxiété moyen était de 9,89±3,8 et 58 % des externes avaient des problèmes anxieux. Le score de dépression moyen était de 7,9±3,7 et 41 % des cas avaient des troubles dépressifs. Avec l’âge les indicatifs des troubles du sommeil et de dépression augmentaient (r=−0,89 ; p=0,21 et r=0,068 ; p=0,336) alors que l’anxiété diminuait (r=−0,025 ; p=0,728). Les troubles du sommeil étaient présents chez 27 % des garçons et 16 % des filles et les troubles d’anxiété étaient plus fréquents chez les filles (67 % vs 36 % pour les garçons [p=0,002]). Par ailleurs, il existait une corrélation significative entre les différents scores : score de Spiegel et celui de l’anxiété (r=−0,474 ; p<0,001), score de Spiegel et celui de la dépression (r=−0,323 ; p<0,001), score de l’anxiété et celui de la dépression (r=0,533 ; p<0,001).

Conclusion

Un étudiant sur quatre avait des troubles du sommeil et un étudiant sur deux avait des troubles anxiodépressifs d’où l’intérêt du dépistage et d’une prise en charge précoce pour prévenir les complications et le retentissement sur leur futur travail.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 262-263 - janvier 2020 Regresar al número
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