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Impact des bêta-agonistes à courte et à longue durée d’action sur les exacerbations d’asthme : résultats de la cohorte ASTROLAB - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.052 
E. Van Ganse 1, , 2 , A. Dima 3, M. De Bruin 4, M. Belhassen 5
1 Lyon Pharmaco-Epidemiology Unit (PELyon), EA 7425 Health services and performance research (HESPER), Claude-Bernard Lyon 1 University, Lyon, France 
2 Respiratory Medicine, Croix-Rousse University Hospital, Lyon, France 
3 Amsterdam School of Communication Research ASCoR, University of Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas 
4 Aberdeen Health Psychology Group, University of Aberdeen, Aberdeen, Scotland, Royaume Uni 
5 PELyon, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

ASTROLAB a étudié la relation entre le mode d’utilisation en vie réelle des traitements de l’asthme et la survenue d’exacerbations (AEx) chez des asthmatiques suivis en ville, en France et au Royaume Uni (RU).

Méthodes

Des patients asthmatiques persistants âgés de 6 à 40 ans ont été inclus en France et au RU par des médecins généralistes (MGs). Les patients ont été suivis prospectivement sur un maximum de 24 mois, avec une collecte intensive de données (prises de traitements et survenue d’AEx) par contact téléphonique tous les 4 mois et SMS mensuels. Le mode d’utilisation des traitements – réguliers ou irréguliers – a été étudié. Des modèles mixtes linéaires généralisés ont été utilisés pour évaluer le risque d’AEx selon le mode d’utilisation des bêta-agonistes à courte et à longue dure d’action – BACDAs et BALDAs – et des traitements de fond – corticostéroïdes inhalés (CSI) et associations fixes (AF) CSI/BALDAs –, après ajustement sur les autres traitements utilisés, l’âge, le genre, le pays, et des marqueurs de sévérité de l’asthme.

Résultats

Pour les 908 patients inclus, l’âge moyen était de 21,8 ans, et il y avait 46,6 % de femmes, 44 % d’enfants/adolescents, et 82 % de patients français. Les prises étaient régulières dans 21,1 %, 75,6 %, 65,4 % et 70,1 % des périodes d’utilisation des BACDAs, BALDAs, CSI, et AF. Après ajustement, une augmentation du risque a été observée chez les utilisateurs réguliers de BALDAs (OR=1,29 ; IC95 %=[0,76–2,17], p=0,34), et de BACDAs (OR=2,09 ; IC95 %=[1,36–3,21], p=0,01). Les modes d’utilisation des traitements de fond (CSI et AF) n’étaient pas liés aux AEx.

Conclusion

Un doublement significatif du risque d’AEx a été observé pour les prises régulières de BACDAs, avec une augmentation plus modérée et non significative du risque pour les prises régulières de BALDAs, comparées aux périodes sans prise. Les risques n’étaient pas affectés par le mode de prise des traitements de fond. Ces résultats confirment les risques liés à une prise régulière des BACDAs, et dans une moindre mesure (NS), des BALDAs.

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Vol 12 - N° 1

P. 33 - janvier 2020 Regresar al número
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