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Analyse rétrospective du phénotype des patients asthmatiques suivis au CHU de Strasbourg, basée sur l’exploration de la formule leucocytaire des expectorations induites - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.062 
C. Marcot , N. Khayath, F. De Blay
 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le terme « asthme » représente un spectre de maladies inflammatoires chroniques des voies aériennes. Nous avons répertorié les caractéristiques cliniques et paracliniques de tous les patients asthmatiques ayant consulté au service d’allergologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg en se basant sur les phénotypes inflammatoires définis par la formule de l’expectoration induite.

Méthodes

C’est une étude monocentrique, rétrospective comprenant 156 patients asthmatiques. L’âge, le sexe, les comorbidités, la sévérité et le contrôle de la maladie ainsi que les résultats des examens paracliniques sont répertoriés pour chaque patient. Quatre phénotypes inflammatoires (mixtes, éosinophiliques stricts, neutrophiliques stricts et paucigranulocytiques) sont distingués et les caractéristiques de chaque groupe sont comparées sur le plan statistique. Les mêmes analyses sont réalisées dans le groupe « éosinophilique élargis », c’est-à-dire les phénotypes éosinophilique stricts et mixtes selon la présence ou non d’un terrain atopique.

Résultats

Notre cohorte était composée de 59 patients présentant une inflammation bronchique éosinophilique stricte, de 40 patients ayant une inflammation neutrophilique stricte, de 32 patients ayant une inflammation mixte et de 25 patients ayant une inflammation paucigranulocytaire. De manière intéressante, sur le plan de l’inflammation on retrouve une éosinophilie bronchique, sanguine et un NO exhalé plus élevés statistiquement dans le groupe éosinophilique strict que dans les autres groupes. La corrélation entre l’éosinophilie bronchique, sanguine et le NO exhalé a été vérifiée lorsque l’éosinophilie bronchique était supérieure ou égale à 3 %. Dans les groupes à inflammation éosinophilique stricte ou mixte, l’asthme était moins bien contrôlé que dans le groupe neutrophilique strict (respectivement p=0,03 et p=0,04). La survenue d’une exacerbation sévère ayant nécessité un traitement par corticothérapie orale 3 mois avant l’expectoration était significativement plus élevée dans les groupes éosinophiliques stricts ou mixtes en comparaison aux paucigranulocytaires (p=0,007 et p=0,002) bien qu’il n’y ait pas de différence significative sur le taux annuel.

Conclusion

Le phénotypage est crucial au développement des biothérapies. L’inflammation éosinophilique semble plus forte chez les éosinophiliques stricts que chez les mixtes. Il existe chez les éosinophiliques stricts une bonne corrélation entre les marqueurs de l’inflammation TH2. Association éosinophilie et sévérité.

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Vol 12 - N° 1

P. 38 - janvier 2020 Regresar al número
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