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Activité du nerf vague dans le cancer bronchopulmonaire métastatique, impact sur l’efficacité et la tolérance de l’immunothérapie - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.079 
L. Matton 1, , X. Dhalluin 2, A. Cortot 2, Y. Gidron 3
1 Service de pneumologie, hôpital Tenon, AP–HP, Paris, France 
2 Service de pneumologie-oncologie thoracique, hôpital Calmette, Lille, France 
3 Université Lille 3, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) a beaucoup évolué ces dernières années avec l’émergence des inhibiteurs de check-points immunitaires (ICI), transformant son pronostic. Déterminer les caractéristiques de la population qui en bénéficie est un véritable enjeu. Le nerf vague possède des propriétés anti-inflammatoires démontrées qui pourraient jouer un rôle dans l’évolution du cancer, et de manière hypothétique influencer l’effet des ICI. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’activité du nerf vague en fonction des caractéristiques des patients atteints de CBNPC métastatique, son impact sur leur survie et sur la tolérance de l’immunothérapie.

Méthodes

Dans cette étude rétrospective, nous avons inclus des patients pris en charge pour un CBNPC métastatique au centre hospitalier régional universitaire de Lille. La première partie de l’étude concernait des patients en première ligne de traitement (chimiothérapie ou inhibiteur de tyrosine kinase), dans une deuxième partie nous avons inclus des patients traités par ICI. L’activité du nerf vague était évaluée par la mesure d’un index de variabilité du rythme cardiaque (HRV) sur un tracé d’électrocardiogramme, puis décrite en fonction des caractéristiques cliniques et tumorales, et des données de survie et de toxicité de l’immunothérapie.

Résultats

Les données concernant 195 patients atteints de CBNPC métastatique ont été analysées : 96 en 1re ligne de traitement, et 99 patients recevant un ICI en 2e ligne ou plus. Une activité vagale élevée était associée à une amélioration de la survie globale chez les patients traités par ICI, avec un hazard ratio à 0,980 [IC95 % : 0,963–0,998] (p=0,027) en analyse multivariée ajustée sur les principaux facteurs de confusion. Cette association avec la survie n’était pas retrouvée chez les patients en 1re ligne de traitement. Parmi les caractéristiques tumorales, seule la présence d’une métastase surrénalienne était corrélée à l’activité vagale. Ni les caractéristiques cliniques du patient ni les toxicités liées à l’immunothérapie n’étaient associées à l’activité du nerf vague.

Conclusion

Une activité vagale élevée semble associée à une meilleure survie globale chez les patients pris en charge par immunothérapie pour un CBNPC métastatique.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 46 - janvier 2020 Regresar al número
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