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Prévalence et prédicteurs du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans l’insomnie chronique : une étude sur 1311 individus - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.134 
M. Hein , J.P. Lanquart, G. Loas, P. Hubain, P. Linkowski
 Hôpital Erasme, service de psychiatrie et laboratoire du sommeil, université libre de Bruxelles (ULB), Bruxelles, Belgique 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Plusieurs études ont investigué la prévalence et les facteurs de risque des plaintes d’insomnie chronique chez les individus avec un syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Or, peu d’études ont investigué la prévalence et les facteurs de risque du syndrome d’apnées obstructives du sommeil dans l’insomnie chronique. Et donc, le but de notre étude est d’investiguer la prévalence et les facteurs de risque du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans un large échantillon d’insomniaques chroniques.

Méthodes

Les données de 1311 insomniaques chroniques recrutés à partir de la base de données du laboratoire du sommeil ont été analysées. Un index d’apnées-hypopnées obstructives ≥15 événements par heure a été utilisé comme cut-off pour le diagnostic de syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil. Une analyse par régression logistique a été réalisée pour déterminer les facteurs de risque cliniques et démographiques du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans l’insomnie chronique.

Résultats

La prévalence du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans notre échantillon d’insomniaques chroniques était de 13,88 %. L’analyse multivariée par régression logistique a démontré que le sexe masculin [OR : 7,28 (IC95 % : 4,41–12,00)], le ronflement [OR : 2,59 (IC95 % : 1,66–4,03)], la somnolence diurne excessive [OR : 1,51 (IC95 % : 1,04–2,21)], une plainte d’insomnie de maintien moins sévère [OR : 1,53 (IC95 % : 1,05–2,22)], la présence d’un syndrome métabolique [OR : 1,79 (IC95 % : 1,08–2,98)], un âge ≥50 &<65 ans [OR : 2,05 (IC95 % : 1,37–3,07)], un âge ≥65 ans [OR : 7,28 (IC95 % : 3,68–14,40)], un indice de masse corporelle ≥25 &<30kg/m2 [OR : 3,36 (IC95 % : 1,85–6,11)], un IMC ≥30kg/m2 [OR : 7,80 (IC95 % : 4,27–14,26)] et une CRP>7mg/L [OR : 2,12 (IC95 % : 1,11–4,04)] étaient des facteurs de risque significatifs du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans l’insomnie chronique.

Conclusion

Le syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil est une pathologie fréquente dans l’insomnie chronique. L’identification de ces différents facteurs de risque ouvre de nouvelles perspectives pour une meilleure prise en charge du syndrome modéré à sévère d’apnées obstructives du sommeil dans l’insomnie chronique.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 72-73 - janvier 2020 Regresar al número
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