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Traitement des cancers bronchiques non à petites cellules de stades avancés mutés EGFR : quels inhibiteurs ? Quelles séquences thérapeutiques ? : EGFR mutation driven advanced non-small cell carcinoma: Which inhibitors? Which therapeutic sequences? - 08/10/20

Doi : 10.1016/S1877-1203(20)30100-2 
J. Cadranel 1, 2, , V. Fallet 1, 2, S. Baldacci 3, A. Cortot 3
1 Service de Pneumologie, Centre Expert en Oncologie Thoracique, Hôpital Tenon, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, 75970 Paris, France 
2 GRC-UPMC 04 Theranoscan, Médecine Sorbonne Université, 75012 Paris, France 
3 Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, CHU Lille, Univ. Lille, 59000 Lille, France 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : jacques.cadranel@aphp.fr (J. Cadranel).

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Resumen

Résumé

Les mutations de l’EGFR restent aujourd’hui le mécanisme d’addiction oncogénique ciblable le plus fréquemment observé au cours des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) étendus, représentant 12 % des adénocarcinomes et 44 % des CBNPC des non-fumeurs, en France. Les mutations « communes » de l’EGFR – délétions de l’exon 19 et mutation L858R de l’exon 21, sont observées dans 89 % des cas. L’utilisation des nouvelles techniques de biologie moléculaire nous confronte à l’identification de mutations « rares » de l’EGFR, mais aussi à la constatation d’une hétérogénéité moléculaire au diagnostic et durant le suivi. Cette hétérogénéité d’une part, explique en partie les variations d’efficacité observées des inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR (ITK-EGFR) et d’autre part, conduit à l’émergence de clones résistants qui orientent le traitement lors de la progression tumorale. Jusqu’à récemment, les stratégies thérapeutiques de 1re et de 2e ligne étaient bien établies, mais ont été bouleversées par l’arrivée de l’osimertinib en 2e, puis en 1re ligne.

© 2020 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Abstract

Abstract

EGFR mutations remain today the most frequently observed dependence mechanism in extensive non-small cell lung cancer (NSCLC), accounting for 12% of adenocarcinoma and 44% of NSCLC in non-smokers, in France. The « common » mutations of EGFR – deletions of exon 19 and L858R mutation, are observed in 89% of cases. However, the use of new molecular biology techniques confronts us frequently to the identification of « rare » EGFR mutations, but also to the observation of a molecular heterogeneity at diagnosis and during follow-up. This heterogeneity partly explains the variations in efficacy of EGFR tyrosine kinase inhibitors (EGFR-TKI) observed and on the other hand, leads to the emergence of resistant clones that direct the treatment during tumor progression. Until recently, 1st and 2nd line therapeutic strategies were well established, but were disrupted by the arrival of the osimertinib in 2nd, then in 1st line.

© 2020 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

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MOTS-CLÉS : Mutations de l’EGFR, Résistances secondaires, Mutation T790M, Géfitinib, Erlotinib, Afatinib, Osimertinib, Dacomitinib, Bevacizumab, Chimiothérapie

KEYWORDS : EGFR mutation, Secondary resistancies, T790M mutation, Gefitinib, Erlotinib, Afatinib, Dacomitinib, Bevacizumab, Chemotherapy


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Vol 12 - N° 2S

P. 2S195-2S211 - octobre 2020 Regresar al número
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