La pathologie bronchopulmonaire est une cause fréquente d’hospitalisation aux services de réanimation médicale, le transfert au service de pneumologie est une étape de transition primordiale après la stabilisation hémodynamique des patients.
Étude rétrospective portant sur 75 patients transférés du service de réanimation médicale au service de pneumologie de HMIMV entre janvier 2015 et décembre 2019.
L’âge moyen était de 57,7 ans, 32 % des patients avaient une BPCO dont 76 % étaient mal suivis ; 13,3 % étaient suivis pour pathologie cardiovasculaire, 10 % pour asthme, 10 % pour pathologie cancéreuses, 7 % pour pneumopathie infiltrative diffuse et 5 % pour diabète ; 16,6 % n’avaient aucun ATCD pathologique. Vingt-trois pour cent des patients étaient intubés ventilés, et 62 % ont bénéficié d’une ventilation non invasive soit d’emblée soit en post extubation comme méthode de sevrage de la ventilation mécanique ; 15 % des patients étaient mis uniquement sous oxygénothérapie fort débit avec un masque à haute concentration. La durée moyenne de séjour était de 4,3jours au service de réanimation et de 12,6 au service de pneumologie. L’évolution était favorable avec sortie des malades dans 80 % des cas. Le diagnostic étiologique à la sortie était une décompensation de BPCO dans 38,7 % des cas ; une pneumopathie infectieuse hypoxymiante dans 20 % des cas (pneumocystose dans 25 % des cas, miliaire tuberculose dans 12,5 % des cas, staphylococcie pleuropulmonaire dans 12,5 % des cas, dans 50 % des cas le germe n’était pas identifié) ; un asthme aiguë grave dans 15 % des cas ; une exacerbation de PID dans 8,3 % des cas ; une décompensation cardiaque sur pneumopathie dans 8 % des cas ; une embolie pulmonaire bilatérale dans 5 % des cas et une PID aiguë idiopathique dans 5 % des cas.
La pathologie respiratoire occupe une place importante parmi les admissions en réanimation médical. Elle génère des hospitalisations longues avec un coût socioéconomique lourd. Une prise en charge adéquate ainsi qu’un suivi régulier des patients connus BPCO et asthmatiques peuvent réduire plus de 50 % de ces hospitalisations.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.