L’incidence des maladies opportunistes a diminué grâce aux chimio-prophylaxies et aux traitements antirétroviraux (TARV). Parmi ces maladies opportunistes, les affections respiratoires sont les plus fréquentes [1Ferrand H., Crockett F., Naccache J.M., y al. Pulmonary manifestations in HIV-infected patients : a diagnostic approach Rev Mal Respir 2014 ; 31 (10) : 903-915 [inter-ref]
Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. Ainsi, l’objectif de cette étude était de décrire les manifestations respiratoires basses du PVVIH.
Série de cas de PVVIH ayant des dossiers médicaux complets, hospitalisés ou suivis en ambulatoire au service de pneumologie du centre hospitalier national universitaire de Fann du 1er janvier 2014 au 1er août 2019 soit 56 mois.
Au total 83 patients étaient inclus. Le VIH de type 1 était le plus fréquent (90 %). L’âge moyen était de 43,55 ans (+ 13,08), avec des extrêmes de 18 et 71 et le sex-ratio de 1,12. La symptomatologie était chronique chez 59 patients. Ils signalaient une toux (91,6 %) et une dyspnée (88 %). On retrouvait une détresse respiratoire aiguë avec des signes de lutte chez 20 patients. Le syndrome radiologique fréquent était le syndrome alvéolaire (20 ; 24,1). Six patients présentaient une miliaire hématogène et 5 autres des foyers de verre dépoli. Le scanner thoracique était réalisé chez 25 patients. Le syndrome interstitiel était le plus objectivé (10 ; 12,1 %). Cinq patients avaient une embolie pulmonaire, deux des images de rayon de miel et un patient une masse pulmonaire. Le diagnostic positif le plus fréquent était la tuberculose pulmonaire et/ou pleurale (35 ; 42,16 %), suivi de la pneumocystose (24 ; 28,9 %), pneumopathie et/ou pleurésie à germe banal (22 ; 26,5 %), greffe aspergillaire (1 ; 1,2), maladie de Kaposi (1 ; 1,2 %) et un cas d’adénocarcinome pulmonaire. L’évolution était bonne dans 42,1 % (35) des cas. On notait 4 cas de décès.
À travers cette série de cas, les pneumopathies infectieuses comme la tuberculose pulmonaire, la pneumopathie à germe banal et la pneumocystose restent les pathologies respiratoires basses les plus fréquentes chez le PVVIH. Néanmoins, on note aussi la survenue de pathologies pulmonaires non infectieuses comme l’embolie pulmonaire, le cancer bronchopulmonaire.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.