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Place de la scintigraphie pulmonaire dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire chez les patients ayant un score de probabilité clinique intermédiaire ou fort avec un angioscanner négatif - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.366 
M. Bougadoum , L. Aazri, S. Aitbatahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, UCAM, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente, grave, multifactorielle. Son diagnostic se base sur des algorithmes précis. La scintigraphie pulmonaire fait partie des examens complémentaires recommandés lors de suspicion diagnostique.

But

Évaluer l’apport de la scintigraphie pulmonaire dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire chez les patients ayant un score de probabilité clinique intermédiaire ou forte avec un angioscanner négatif.

Méthodes

Nous avons mené une étude analytique rétrospective portant sur 41 patients suspectés d’EP, ayant une probabilité clinique intermédiaire ou forte selon le score de Genève révisé avec D-dimères (+) et angioscanner (−) durant la période du janvier 2018 à février 2020, répartis en deux groupes : groupe (A) fait de 13 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (+) et groupe (B) fait de 28 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (−).

Résultats

Sur 41 patients suspectés d’embolie pulmonaire chez qui l’angioscanner thoracique était non contributif. La moyenne d’âge est de 58 ans dans le groupe (A) et de 47 ans dans le groupe (B) avec une prédominance féminine dans le groupe A ; le sex-ratio F/H : 2,25 et une prédominance masculine dans le groupe B ; sex-ratio H/F : 1,33. Les antécédents pathologiques du groupe (A) sont dominés par la pathologie tumorale (23 %), les séquelles de tuberculose pulmonaire (15 %), une PID chez 2 patientes et ATCD d’IRCT chez un patient. Les antécédents pathologiques chez le groupe (B) sont dominés par la BPCO (25 %), tuberculose pulmonaire chez 14 %, dilatation de bronches chez 6 % et chirurgie récente chez 3 % des patients. Les manifestations cliniques chez le groupe (A) sont dominées par la dyspnée (100 %) suivie par la douleur basithoracique (30 %) et l’hémoptysie (30 %). Dans le groupe (B) : la dyspnée (92 %), douleurs basithoraciques (71 %), hémoptysie (21 %). La prise en charge thérapeutique a été basée sur l’héparine à bas poids moléculaire avec relais par les antivitamines K. L’évolution a été favorable dans 92 % des cas et 7 % de cas de décès.

Conclusion

La scintigraphie pulmonaire a un apport non négligeable dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire quand on est devant l’association de la probabilité clinique intermédiaire et forte et l’absence de diagnostic alternatif plus probable.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 169-170 - janvier 2021 Regresar al número
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