Suscribirse

Le deep breathing montre une dysfonction autonomique chez des sujets avec syndrome d’apnées obstructive du sommeil - 09/06/21

Doi : 10.1016/j.rmr.2021.02.054 
M. Onanga 1, , S. Joanny 1, J.B. Maranci 1, T. Similowski 2, 3, I. Arnulf 1, C. Sevoz-Couche 3, S. Redolfi 1, 3
1 GH Universitaire APHP-Sorbonne Université, Site Pitié-Salpêtrière, Service de Pathologies du Sommeil, Département R3S, Paris, France 
2 GH Universitaire APHP-Sorbonne Université, Site Pitié-Salpêtrière, Service de Pneumologie, Médecine intensive et Réanimation - SPMIR, Département R3S, Paris, France 
3 Sorbonne Université, Inserm, UMRS1158 Neurophysiologie Respiratoire Expérimentale et Clinique, Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est considéré un facteur de risque cardiovasculaire. La fermeture répétée des voies aériennes supérieures pendant le sommeil déclenche des phénomènes physiopathologiques responsables d’un déséquilibre sympathovagal, médiateur central des conséquences cardiovasculaires. Par contre l’effet de la CPAP sur les complications cardiovasculaires reste controversé. Une explication proposée est que l’index d’apnées-hypopnées (IAH) pourrait être insuffisant à représenter les phénomènes à l’origine des effets cardiovasculaires. Notre objectif est de tester la capacité d’une manœuvre de deep breathing (DB) à montrer une dysfonction autonomique chez des patients SAOS, en comparaison aux analyses classiques de la variabilité du rythme cardiaque (HRV).

Méthodes

Des sujets adressés pour suspicion de SAOS, sans pathologies ni traitement altérant le système nerveux autonome, sont inclus prospectivement. À l’éveil en position assise, 3minutes d’enregistrement en ventilation spontanée et 3minutes de DB (respiration ample à 6 par minute) précèdent la polysomnographie. Nous analysons la HRV lors de la respiration spontanée et la variation du rythme cardiaque lors du DB (HRDB, moyenne des 5 variations consécutives les plus amples).

Résultats

16 sujets (11 hommes, âge 44±10 ans, index de masse corporelle 25±4kg/m2) sont inclus. L’HRDB était plus bas chez les SAOS (IAH 17±6) que chez les contrôles (IAH<5) (9±3 contre 17±6 bpm, p=0,004). Il n’y avait de différence ni sur les analyses de l’HRV ni sur les paramètres du sommeil. Par ailleurs, la variable que corrélait le mieux avec l’HRDB était l’index de désaturation (r=−0,73, p=0,001).

Conclusion

Le DB, méthode applicable en pratique clinique, permet de mettre en évidence une dysfonction autonomique non détectée par les techniques usuelles de la HRV chez des patients atteints de SAOS léger à modéré. En association avec la polysomnographie, le DB pourrait contribuer à identifier les patients SAOS à haut risque cardiovasculaire.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mot clé : Sommeil


Esquema


© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 38 - N° 6

P. 594 - juin 2021 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Apnées obstructives et mixtes chez le souriceau DMSXL, modèle de la forme congénitale de la maladie de Steinert
  • E. Sizun, A. Madani, A. Huguet, T. Bourgeois, M. Ringot, N. Ramanantsoa, F. Cayetanot, L. Bodineau, J. Gallego, G. Gourdon, B. Matrot
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Low-frequency Intrapulmonary Percussive Ventilation Increases Aerosol Penetration in a 2-Compartment Physical Model of Fibrotic Lung Disease
  • S. Le Guellec, L. Allimonnier, N. Heuzé-Vourc’h, M. Cabrera, F. Ossant, J. Pourchez, L. Vecellio, L. Plantier